Les magistrats de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) sont stressés par l’expiration dans un mois de la deuxième mise en demeure de Karim Wade. En effet après 12 mois de détention, ils devront aller en procès ou libérer le fils de l’ancien président de la République, à moins d’avoir un tour de passe-passe. Cependant la CREI ne semble pas encore prête pour un procès ni pour une libération sitôt de l’ancien ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie. Elle est dans des élucubrations pour qu’au bout de la deuxième mise en demeure (mi-avril), Karim Wade reste encore en prison.
Pour arriver à cet objectif, les magistrats de la juridiction chargée de la traque des biens supposés mal acquis lorgnent du côté des «complices» de Karim Wade. Ils sont convaincus de pouvoir trouver une brèche auprès de Pape Mamadou Pouye et de Bibo Bourgi qui ne sont, selon eux, que des «prête-noms». C’est ainsi que les auditions des témoins à charge se sont multipliées. Alioune Ndao et ses confrères de la CREI passent à l’étape de la confrontation espérant que cela fera flancher les deux amis d’enfance du fils d’Abdoulaye Wade.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck qui était en 2002 ministre des Infrastructures et des transports au moment du montage et de la mise en place de la société AHS va subir l’épreuve aujourd’hui mardi à la CREI. Il sera confronté à Pape Mamadou Pouye et Bibo Bourgi. La base de cette confrontation est établie par les propos du maire de Mbao, Mamadou Seck qui avait déclaré devant les enquêteurs de la gendarmerie que «Karim Wade du temps où il était conseiller spécial de son père de président de la République avait souhaité le rencontré sur le dossier de la mise en place de AHS et que lors du rendez-vous, il était avec Bibo Bourgi et Pape Mamadou Pouye».
La décision rendue par le Conseil constitutionnel entrerait dans cette trame de l’Etat. En effet, les 5 sages qui avaient deux (2) mois depuis le 6 février dernier pour statuer sur l’exception d’inconstitutionnalité de la CREI ont débouté les avocats de Wade-fils.
Un des avocats de Karim Wade joint au téléphone par le journal en ligne, PressAfrik.com a signalé qu’ils sont vraiment désarmés face à cette affaire. «Nous faisons face à un Etat et un système qui ne se soucient ni du droit ni du principe. Déjà que la deuxième mise en demeure n’était pas possible, on ne sait plus à quoi s’attendre avec ces gens-là. Le patrimoine, il est unique donc on ne peut servir une deuxième jusqu’à même évoquer la possibilité d’une troisième mise en demeure. En droit ce n’est pas possible».
Pour arriver à cet objectif, les magistrats de la juridiction chargée de la traque des biens supposés mal acquis lorgnent du côté des «complices» de Karim Wade. Ils sont convaincus de pouvoir trouver une brèche auprès de Pape Mamadou Pouye et de Bibo Bourgi qui ne sont, selon eux, que des «prête-noms». C’est ainsi que les auditions des témoins à charge se sont multipliées. Alioune Ndao et ses confrères de la CREI passent à l’étape de la confrontation espérant que cela fera flancher les deux amis d’enfance du fils d’Abdoulaye Wade.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck qui était en 2002 ministre des Infrastructures et des transports au moment du montage et de la mise en place de la société AHS va subir l’épreuve aujourd’hui mardi à la CREI. Il sera confronté à Pape Mamadou Pouye et Bibo Bourgi. La base de cette confrontation est établie par les propos du maire de Mbao, Mamadou Seck qui avait déclaré devant les enquêteurs de la gendarmerie que «Karim Wade du temps où il était conseiller spécial de son père de président de la République avait souhaité le rencontré sur le dossier de la mise en place de AHS et que lors du rendez-vous, il était avec Bibo Bourgi et Pape Mamadou Pouye».
La décision rendue par le Conseil constitutionnel entrerait dans cette trame de l’Etat. En effet, les 5 sages qui avaient deux (2) mois depuis le 6 février dernier pour statuer sur l’exception d’inconstitutionnalité de la CREI ont débouté les avocats de Wade-fils.
Un des avocats de Karim Wade joint au téléphone par le journal en ligne, PressAfrik.com a signalé qu’ils sont vraiment désarmés face à cette affaire. «Nous faisons face à un Etat et un système qui ne se soucient ni du droit ni du principe. Déjà que la deuxième mise en demeure n’était pas possible, on ne sait plus à quoi s’attendre avec ces gens-là. Le patrimoine, il est unique donc on ne peut servir une deuxième jusqu’à même évoquer la possibilité d’une troisième mise en demeure. En droit ce n’est pas possible».