Lamine Diack réitère le rôle prépondérant du CIAD

Appelé à commenter la place du Centre international d’athlétisme de Dakar (CIAD) dans la formation des athlètes du continent, Lamine Diack, le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a souligné son importance.



‘’Je suis convaincu que les athlètes africains doivent se former sur le continent, nous n’avons pas besoin d’aller en France pour former nos meilleurs athlètes’’, a déclaré le président de l’IAAF qui a dirigé de 1973 à 2003 la Confédération africaine d’athlétisme.

Rappelant que cette structure fondée en 1997 a permis l’éclosion d’Amy Mbacké Thiam et Amantle Montsho toutes les deux championnes du monde du 400m dames, il estime toutefois que c’est dans le choix de ses futurs pensionnaires qu’il faudrait être plus regardant.

‘’Si on veut faire des résultats, il faut faire attention à la sélection des futurs pensionnaires qui doivent avoir du potentiel’’, a jugé le président de l’IAAF.

Des observateurs de l’athlétisme africain s’interrogent sur la place du CIAD qui n’arrive pas à garder ses meilleurs espoirs qui préfèrent souvent aller en Europe pour parfaire leur formation ou pour progresser.

Et en lançant le CIAD en 1997, le président de l’IAAF avait pour objectif de donner l’occasion aux espoirs de l’athlétisme de se former sur place en leur donnant l’infrastructure et les techniciens qu’il faut.

A part Montsho, tous les autres athlètes du CIAD n’ont pas pu passer le premier tour lors de ces 14-èmes championnats qui prennent fin ce dimanche à Moscou.


Source: StarAfrica


Mamadou Sakhir Ndiaye

Samedi 17 Aout 2013 12:50


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