Laurence Ferrari, la règle numéro 1 chez une femme enceinte est d'éviter stress et contrariétés. Tout le contraire d'une vie de rédactrice en chef et de présentatrice du 20 heures, non ?
Aller à l'antenne génère chez moi un stress positif. Je ne suis pas quelqu'un qui meurt d'angoisse avant de présenter le journal. Je ressens au contraire l'envie d'aller porter le travail de toute une équipe.
Vous semblez avoir effectué cette troisième rentrée sur TF1 en chaussons...
Je n'aime pas trop l'image des chaussons ! Mais, entre les bonnes audiences et l'actualité importante, je me suis sentie sereine. Avec la rédaction, on se connaît bien et on sait dans quelle direction porter le 20 heures. Alors, les seuls chaussons qui existent ici sont ceux que m'envoient gentiment les téléspectateurs. Je profite de cette interview pour les remercier.
Et pourtant, ils ne connaissant pas le sexe de ce futur bébé ?
Non, mais, comme nos téléspectateurs sont intelligents, ils pensent à tout et m'envoient des petits cadeaux de couleur blanche !
Le temps où il a fallu vous affirmer face aux critiques, à votre arrivée, vous semble-t-il loin ?
Oui, il est derrière moi. Je suis entièrement tournée vers demain, vers l'évolution du journal et la façon de le rendre encore plus lisible. Dès janvier 2011, à mon retour, nous allons effectuer quelques changements significatifs dans le décor du JT et de sa mise en images. Ces évolutions se poursuivront tout au long de l'année.
Le fait d'avoir remplacé un homme, PPDA, a-t-il renforcé ces tentatives de déstabilisation ?
Les critiques sont plus vives à l'égard des femmes ; mais je crois que c'est vrai dans tous les métiers et tous les milieux.
À l'heure du débat sur l'égalité « hommes-femmes », pouvez-vous nous dire si vous gagnez autant que votre prédécesseur ?
Je n'ai ni sa feuille de paie sous le nez ni son ancienneté. Et je suis extrêmement privilégiée.
Quel sera votre challenge professionnel en 2011 ?
J'ai toujours cette envie d'une émission politique. Catherine Nayl [directrice de l'info sur TF1] et moi, nous réfléchissons au type d'émission que nous pourrions proposer en cette année de précampagne présidentielle.
« Je suis une journaliste parmi d'autres »
L'effritement lent mais régulier de l'audience générale de TF1 ne risque-t-il pas de frapper les JT ?
Nous maintenons un écart constant avec la concurrence [en moyenne 7,3 millions de téléspectateurs sur TF1 contre 5 millions sur France 2] et nous sommes avant tout passionnés par la manière de raconter l'histoire de l'actualité. Avec Claire Chazal et Jean-Pierre Pernaut, nous constatons que l'info est, au contraire, la locomotive de l'antenne. Elle réalise les plus grosses audiences chaque jour, et représente plutôt un point d'ancrage qui limite l'effritement.
Présenter le 20 heures a-t-il rassasié votre ego ?
Il n'en avait pas besoin, car je pense porter en moi une grande humilité. Je suis une journaliste parmi d'autres.
Quel est l'inconvénient de ce fauteuil ?
La surexposition médiatique. D'un coup, on ne peut plus être anonyme nulle part. Et, pour quelqu'un qui attache une telle importance à la protection de sa vie privée, cela engendre quelques changements.
La médiatisation de votre grossesse a fait grincer quelques dents...
Ah bon ?
Aller à l'antenne génère chez moi un stress positif. Je ne suis pas quelqu'un qui meurt d'angoisse avant de présenter le journal. Je ressens au contraire l'envie d'aller porter le travail de toute une équipe.
Vous semblez avoir effectué cette troisième rentrée sur TF1 en chaussons...
Je n'aime pas trop l'image des chaussons ! Mais, entre les bonnes audiences et l'actualité importante, je me suis sentie sereine. Avec la rédaction, on se connaît bien et on sait dans quelle direction porter le 20 heures. Alors, les seuls chaussons qui existent ici sont ceux que m'envoient gentiment les téléspectateurs. Je profite de cette interview pour les remercier.
Et pourtant, ils ne connaissant pas le sexe de ce futur bébé ?
Non, mais, comme nos téléspectateurs sont intelligents, ils pensent à tout et m'envoient des petits cadeaux de couleur blanche !
Le temps où il a fallu vous affirmer face aux critiques, à votre arrivée, vous semble-t-il loin ?
Oui, il est derrière moi. Je suis entièrement tournée vers demain, vers l'évolution du journal et la façon de le rendre encore plus lisible. Dès janvier 2011, à mon retour, nous allons effectuer quelques changements significatifs dans le décor du JT et de sa mise en images. Ces évolutions se poursuivront tout au long de l'année.
Le fait d'avoir remplacé un homme, PPDA, a-t-il renforcé ces tentatives de déstabilisation ?
Les critiques sont plus vives à l'égard des femmes ; mais je crois que c'est vrai dans tous les métiers et tous les milieux.
À l'heure du débat sur l'égalité « hommes-femmes », pouvez-vous nous dire si vous gagnez autant que votre prédécesseur ?
Je n'ai ni sa feuille de paie sous le nez ni son ancienneté. Et je suis extrêmement privilégiée.
Quel sera votre challenge professionnel en 2011 ?
J'ai toujours cette envie d'une émission politique. Catherine Nayl [directrice de l'info sur TF1] et moi, nous réfléchissons au type d'émission que nous pourrions proposer en cette année de précampagne présidentielle.
« Je suis une journaliste parmi d'autres »
L'effritement lent mais régulier de l'audience générale de TF1 ne risque-t-il pas de frapper les JT ?
Nous maintenons un écart constant avec la concurrence [en moyenne 7,3 millions de téléspectateurs sur TF1 contre 5 millions sur France 2] et nous sommes avant tout passionnés par la manière de raconter l'histoire de l'actualité. Avec Claire Chazal et Jean-Pierre Pernaut, nous constatons que l'info est, au contraire, la locomotive de l'antenne. Elle réalise les plus grosses audiences chaque jour, et représente plutôt un point d'ancrage qui limite l'effritement.
Présenter le 20 heures a-t-il rassasié votre ego ?
Il n'en avait pas besoin, car je pense porter en moi une grande humilité. Je suis une journaliste parmi d'autres.
Quel est l'inconvénient de ce fauteuil ?
La surexposition médiatique. D'un coup, on ne peut plus être anonyme nulle part. Et, pour quelqu'un qui attache une telle importance à la protection de sa vie privée, cela engendre quelques changements.
La médiatisation de votre grossesse a fait grincer quelques dents...
Ah bon ?
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