Lavezzi : «On n'a pas peur des Allemands»

L'attaquant international argentin du Paris-SG (29 ans), Ezequiel Lavezzi, ne redoute pas d'affronter le tombeur du Brésil (7-1) ce dimanche, au Maracana.



« Ezequiel Lavezzi, quelle analyse tirez-vous de cette demi-finale face aux Pays-Bas (0-0, 4-2 aux t.a.b.) ?
Ce fut un match très tactique. Et je pense que l’Argentine s’est qualifiée parce qu’elle y croyait un petit peu plus que les Pays-Bas. Je suis très content parce que ce n’est pas tous les jours que l’on a la possibilité de disputer une finale de Coupe du monde.

Ce sera particulier pour l’Argentine de disputer la cinquième Coupe du monde de son histoire chez son rival brésilien ?
Non. Cela ne changera rien. L’important, c’est de s’être qualifié pour cette finale.

Après sa démonstration face au Brésil, dans l’autre demi-finale (7-1, mardi), cette équipe d’Allemagne vous semble-t-elle imbattable ?
Assurément, ce sera un rival difficile. Les Allemands jouent vraiment très bien au football. Mais nous aussi, nous sommes une équipe forte. Et je pense qu’ils auront également beaucoup de respect pour nous. Les Allemands ne nous font pas peur.

«Tout le monde a fait d'énormes sacrifices pour ne pas prendre de but. Il est donc difficile de parvenir à bien attaquer ensuite»

Vous souvenez-vous de la précédente finale entre l’Allemagne et l’Argentine en 1990 (1-0) ?
Oui, je n’avais que cinq ans à l’époque mais il m’en reste quelque chose. Et dimanche, j’aurai la possibilité d’en vivre une à mon tour. C’est magnifique ! Après, ça ne sert à rien de chercher à faire des comparaisons. C’est trop loin et beaucoup de choses ont changé dans le football depuis.
 
L’Argentine n’a marqué que deux buts en trois matches depuis le début de la phase à élimination directe alors que vous évoluez pratiquement avec quatre attaquants. Cela vous inquiète-t-il ?
Non, parce que face aux Pays-Bas, nous avons d’abord cherché à bien défendre. Tout le monde a fait d’énormes sacrifices pour ne pas prendre de but. Il est donc difficile de parvenir à bien attaquer ensuite. Parce qu’une fois au bout de ton action, tu ressens la fatigue. Mais nous sommes quand même arrivés à nous qualifier pour la finale. Et une fois que tu t’y retrouves, tout le monde a une chance de la gagner. Croyez-moi, nous allons tout faire pour y parvenir cette fois-ci.»

Source : Rfi.fr
 




Jeudi 10 Juillet 2014 10:42


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