Le Professeur Ismaël Madior Fall a annoncé ce dimanche que le 23 juin constitue la naissance du patriotisme constitutionnel sénégalais.
«On n’a jamais vu ça dans l’histoire politique sénégalaise en 37 révisions constitutionnelle depuis 1960», a clamé le constitutionnaliste. Pourtant, révèle-t-il, bien des révisions ont remis en cause des acquis démocratiques (annualiser le mandat de l’Assemblée nationale qui était de 5 ans, instaurer un Conseil économique et social... Ce qui a laissé les populations indifférentes.
Il a expliqué le soulèvement du jeudi dernier par le fait que le président a franchi le Rubicon. «Ici, on n’a l’impression que le président de la République a franchi la ligne rouge», souligne-t-il.
«On a eu ce qu’on n’a jamais eu, à savoir le patriotisme constitutionnel», a détaillé M. Fall qui indique que «les gens en sont arrivés à pouvoir mourir pour la constitution».
«C’est extraordinaire pour un pays dont on dit que le taux d’analphabétisme est trop important et que les gens ne savent pas ce qui est dans la constitution qui serait l’affaire des élites», lit-il. «Cela veut dire qu’il y a maintenant quelque chose de nouveau, le patriotisme constitutionnel», se réjouit-il.
A noter que le 23 juin dernier, le vote du projet de loi portant sur le ticket présidentiel en 2012 a provoqué des soulèvements populaires partout dans le pays et en particulier à Dakar où l’Assemblée nationale a été prise d’assaut. Ce qui a été à l’origine du retrait du projet de loi en pleine séance de travail des députés.
«On n’a jamais vu ça dans l’histoire politique sénégalaise en 37 révisions constitutionnelle depuis 1960», a clamé le constitutionnaliste. Pourtant, révèle-t-il, bien des révisions ont remis en cause des acquis démocratiques (annualiser le mandat de l’Assemblée nationale qui était de 5 ans, instaurer un Conseil économique et social... Ce qui a laissé les populations indifférentes.
Il a expliqué le soulèvement du jeudi dernier par le fait que le président a franchi le Rubicon. «Ici, on n’a l’impression que le président de la République a franchi la ligne rouge», souligne-t-il.
«On a eu ce qu’on n’a jamais eu, à savoir le patriotisme constitutionnel», a détaillé M. Fall qui indique que «les gens en sont arrivés à pouvoir mourir pour la constitution».
«C’est extraordinaire pour un pays dont on dit que le taux d’analphabétisme est trop important et que les gens ne savent pas ce qui est dans la constitution qui serait l’affaire des élites», lit-il. «Cela veut dire qu’il y a maintenant quelque chose de nouveau, le patriotisme constitutionnel», se réjouit-il.
A noter que le 23 juin dernier, le vote du projet de loi portant sur le ticket présidentiel en 2012 a provoqué des soulèvements populaires partout dans le pays et en particulier à Dakar où l’Assemblée nationale a été prise d’assaut. Ce qui a été à l’origine du retrait du projet de loi en pleine séance de travail des députés.