Depuis samedi 6 août, plus aucun bus ne quitte Bujumbura pour rejoindre Kigali. La police est intervenue à la gare routière pour fermer les guichets des agences de voyages. Les passagers déjà en place ont dû descendre des bus.
La veille, déjà, plusieurs véhicules de transport en commun avaient été stoppés à la frontière rwandaise. Une mesure de sécurité, selon Pierre Nkurikiye. La décision a été prise par le gouvernement, explique le porte-parole de la police, car de nombreux criminels franchiraient ainsi la frontière.
L'exportation de denrées alimentaires interdite
De nombreuses familles ne peuvent donc plus rendre visite à leurs proches. Pour autant, les véhicules particuliers, eux, peuvent encore circuler, mais à condition qu’ils ne transportent pas de produits vivriers. Car depuis une semaine, le Burundi a interdit l’exportation de denrées alimentaires vers les pays limitrophes. Les autorités disent craindre une pénurie causée par la sécheresse.
Mais selon l’ONG Parcem, qui milite pour la bonne gouvernance économique, la mesure est insuffisante, car la production agricole connait déjà un déficit de plus de 30%. Quant aux commerçants qui travaillent à la frontière, ils voient disparaître leur principale source de revenus.
Source: Rfi.fr
La veille, déjà, plusieurs véhicules de transport en commun avaient été stoppés à la frontière rwandaise. Une mesure de sécurité, selon Pierre Nkurikiye. La décision a été prise par le gouvernement, explique le porte-parole de la police, car de nombreux criminels franchiraient ainsi la frontière.
L'exportation de denrées alimentaires interdite
De nombreuses familles ne peuvent donc plus rendre visite à leurs proches. Pour autant, les véhicules particuliers, eux, peuvent encore circuler, mais à condition qu’ils ne transportent pas de produits vivriers. Car depuis une semaine, le Burundi a interdit l’exportation de denrées alimentaires vers les pays limitrophes. Les autorités disent craindre une pénurie causée par la sécheresse.
Mais selon l’ONG Parcem, qui milite pour la bonne gouvernance économique, la mesure est insuffisante, car la production agricole connait déjà un déficit de plus de 30%. Quant aux commerçants qui travaillent à la frontière, ils voient disparaître leur principale source de revenus.
Source: Rfi.fr