Le nombre de détenus qui vont sortir de prison à la faveur de la grâce présidentielle est impressionnant : plus de 65% des 10 500 pensionnaires des maisons d’arrêt du Burundi.
Et c’est Pierre Nkurunziza en personne, qui s’est chargé d’annoncer la bonne nouvelle samedi soir, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de ce pays.
« Pour que notre joie soit totale, nous avons accordé la grâce présidentielle à de nombreux détenus et nous avons également demandé au ministre de la Justice d’accorder la liberté provisoire à tous ceux qui en remplissent les conditions. Toutes ces mesures vont permettre à quelque 7 000 détenus de recouvrer leur liberté. Nous appelons les autorités et la population à les accueillir dans l’allégresse ».
Les premiers bénéficiaires de cette grâce présidentielle devraient rentrer dès la semaine prochaine. Selon Pierre Claver Mbonimpa, le président de la principale association qui s’occupe des détenus, « si cette décision est totalement appliquée, le taux d’occupation dans les prisons burundaises devrait passer d’environ 300% à un rapport d’un détenu pour une place ».
« C’est une première qui va permettre de désengorger des prisons aux conditions inhumaines », s’est réjouit M. Mbonimpa, qui regrette toutefois que les quelque 700 prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles burundaises, dont Hassan Ruvakuki, le correspondant de RFI en swahili, qui vient d’être condamné à la prison à perpétuité, soient les oubliés des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi.
Source RFI
Et c’est Pierre Nkurunziza en personne, qui s’est chargé d’annoncer la bonne nouvelle samedi soir, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de ce pays.
« Pour que notre joie soit totale, nous avons accordé la grâce présidentielle à de nombreux détenus et nous avons également demandé au ministre de la Justice d’accorder la liberté provisoire à tous ceux qui en remplissent les conditions. Toutes ces mesures vont permettre à quelque 7 000 détenus de recouvrer leur liberté. Nous appelons les autorités et la population à les accueillir dans l’allégresse ».
Les premiers bénéficiaires de cette grâce présidentielle devraient rentrer dès la semaine prochaine. Selon Pierre Claver Mbonimpa, le président de la principale association qui s’occupe des détenus, « si cette décision est totalement appliquée, le taux d’occupation dans les prisons burundaises devrait passer d’environ 300% à un rapport d’un détenu pour une place ».
« C’est une première qui va permettre de désengorger des prisons aux conditions inhumaines », s’est réjouit M. Mbonimpa, qui regrette toutefois que les quelque 700 prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles burundaises, dont Hassan Ruvakuki, le correspondant de RFI en swahili, qui vient d’être condamné à la prison à perpétuité, soient les oubliés des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi.
Source RFI