
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a réagi au communiqué du Président du CNRA, qu’il considère comme une intimidation des médias.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le CDEPS exprime sa « profonde inquiétude et son grand étonnement à la suite de la lecture du communiqué de mise en garde contre des médias, émis par le Président du CNRA, consécutivement aux échanges entre un chroniqueur et un responsable d’un parti politique lors d’une émission télévisée ».
Le CDEPS condamne avec vigueur les « injures, les propos diffamatoires et outranciers observés dans l’espace public depuis de nombreuses années, sans que cela n’ait ému le CNRA au point de justifier la diffusion d’un communiqué signé du Président à la suite de l'appel d'un parti politique ».
Selon l’organisation, ce rappel aux médias, fait par le Président du CNRA, dans le fond comme dans la forme, est une « manière insidieuse de mettre au pas la presse et de s’immiscer dans le fonctionnement interne des rédactions ».
Le CDEPS rejette toute forme de « liberté surveillée imposée à la presse. Les atteintes à la liberté de la presse, par des inquisitions fiscales, la privation de publicités, le refus d’honorer les prestations déjà effectuées, les coupures illégales de signaux de certaines chaînes de télévision et la volonté de régir l’exercice du journalisme ».
Mamadou Ibra Kane et ses confrères appellent le CNRA à se conformer en priorité aux textes en vigueur en procédant à l’installation des huit nouveaux membres de son collège. D’après eux, ce « communiqué de son Président est la preuve d’un fonctionnement bancal, voire illégal, de l'organe ».
De plus, le CDEPS réitère son « exigence d'une indépendance absolue du CNRA et met en garde contre toute soumission aux pressions partisanes ».
Enfin, il exhorte les autorités à « garantir la sécurité des journalistes et des médias, à rétablir un fonctionnement indépendant du CNRA et à mettre fin à toute forme d’intimidation ou de pression exercée sur la presse ».
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le CDEPS exprime sa « profonde inquiétude et son grand étonnement à la suite de la lecture du communiqué de mise en garde contre des médias, émis par le Président du CNRA, consécutivement aux échanges entre un chroniqueur et un responsable d’un parti politique lors d’une émission télévisée ».
Le CDEPS condamne avec vigueur les « injures, les propos diffamatoires et outranciers observés dans l’espace public depuis de nombreuses années, sans que cela n’ait ému le CNRA au point de justifier la diffusion d’un communiqué signé du Président à la suite de l'appel d'un parti politique ».
Selon l’organisation, ce rappel aux médias, fait par le Président du CNRA, dans le fond comme dans la forme, est une « manière insidieuse de mettre au pas la presse et de s’immiscer dans le fonctionnement interne des rédactions ».
Le CDEPS rejette toute forme de « liberté surveillée imposée à la presse. Les atteintes à la liberté de la presse, par des inquisitions fiscales, la privation de publicités, le refus d’honorer les prestations déjà effectuées, les coupures illégales de signaux de certaines chaînes de télévision et la volonté de régir l’exercice du journalisme ».
Mamadou Ibra Kane et ses confrères appellent le CNRA à se conformer en priorité aux textes en vigueur en procédant à l’installation des huit nouveaux membres de son collège. D’après eux, ce « communiqué de son Président est la preuve d’un fonctionnement bancal, voire illégal, de l'organe ».
De plus, le CDEPS réitère son « exigence d'une indépendance absolue du CNRA et met en garde contre toute soumission aux pressions partisanes ».
Enfin, il exhorte les autorités à « garantir la sécurité des journalistes et des médias, à rétablir un fonctionnement indépendant du CNRA et à mettre fin à toute forme d’intimidation ou de pression exercée sur la presse ».