Depuis la publication de son livre «Contes et mécomptes de l’ANOCI», le journaliste écrivain, Abdou Latif Coulibaly fait l’objet d’attaques verbales et de menaces à la fois voilées et ouvertes. Cela inquiète le Comité pour la Défense et la Protection des Journalistes (CDPJ). Il a, lors de sa réunion ce vendredi 28 août au siège du groupe Futurs Médias condamné ces attaques et ces menaces et invite l’Etat à assurer sa protection et celle de tous les journalistes dans l’exercice de leur fonction. «Le CDPJ regrette pour le condamner, les menaces de mort, voilées ou ouvertes, proférées contre leur confrère Abdou Latif Coulibaly et invite le gouvernement, au-delà de la personne de Latif Coulibaly, à assurer la sécurité et la protection de tous les journalistes dans l’exercice de leur fonction», a indiqué le communiqué du CDPJ parvenu à la rédaction.
La structure qui regroupe le syndicat des journalistes (SYNPICS), les jeunes reporters à travers la CJRS et les patrons de presse s’est indignée de la reprise des convocations d’hommes de médias à la Division des Investigations Criminelles (DIC). «Le CDPJ considère que la convocation de ces journalistes n’est rien d’autre qu’une forme de harcèlement et une torture psychologique pour leur demander leurs sources sur des faits non encore démentis», a-t-il dénoncer. Avant de préciser que «la loi de la presse au Sénégal interdit formellement le journaliste à révéler ses sources quelque soient les circonstances».
L’organisation faitière des hommes de la presse sénégalaise a, par ailleurs apporté son soutien au personnel du groupe Walfadjri dans le conflit qui oppose la direction de ce groupe de presse et le Bureau Sénégalais des Droits d’Auteur (BSDA). Le CDPJ a considéré que les artistes doivent vivre de leurs œuvres. Et par conséquent, il a invité les organes de presse, sans exception, à s’acquitter de leurs obligations à payer leurs droits d’auteur au BSDA. «En vue de la sauvegarde de l’emploi de nos confrères et du droit du public à l’information, le Cdpj invite la direction du groupe Walfadjri et celle du Bsda à discuter pour trouver une solution», ont soutenu les membres de cette instance.
L’affaire Kambel/Kara Thioune ainsi que le saccage des locaux des journaux «L’As» et «24H Chrono» ont, naturellement figuré en bonne place dans les discussions. Le CDPJ s’est réjoui de la reconstitution des faits et reste vigilant et attentif à ce que justice soit faite d’autant plus que cette reconstitution a permis d’apporter une lumière sur certaines zones d’ombre du dossier. Le CDPJ a tenu à préciser qu’il n’y a pas de rapports d’animosité entre les journalistes et la police.
Concernant le saccage de L’As et 24 H, le CDPJ a déploré que «le commanditaire de ces actes barbares, l’ex-ministre Farba Senghor, court toujours et attend que justice soit faite d’autant plus qu’il considère que les faits incriminés ne sont pas détachables des fonctions ministériels occupées à l’époque par le commanditaire».
La structure qui regroupe le syndicat des journalistes (SYNPICS), les jeunes reporters à travers la CJRS et les patrons de presse s’est indignée de la reprise des convocations d’hommes de médias à la Division des Investigations Criminelles (DIC). «Le CDPJ considère que la convocation de ces journalistes n’est rien d’autre qu’une forme de harcèlement et une torture psychologique pour leur demander leurs sources sur des faits non encore démentis», a-t-il dénoncer. Avant de préciser que «la loi de la presse au Sénégal interdit formellement le journaliste à révéler ses sources quelque soient les circonstances».
L’organisation faitière des hommes de la presse sénégalaise a, par ailleurs apporté son soutien au personnel du groupe Walfadjri dans le conflit qui oppose la direction de ce groupe de presse et le Bureau Sénégalais des Droits d’Auteur (BSDA). Le CDPJ a considéré que les artistes doivent vivre de leurs œuvres. Et par conséquent, il a invité les organes de presse, sans exception, à s’acquitter de leurs obligations à payer leurs droits d’auteur au BSDA. «En vue de la sauvegarde de l’emploi de nos confrères et du droit du public à l’information, le Cdpj invite la direction du groupe Walfadjri et celle du Bsda à discuter pour trouver une solution», ont soutenu les membres de cette instance.
L’affaire Kambel/Kara Thioune ainsi que le saccage des locaux des journaux «L’As» et «24H Chrono» ont, naturellement figuré en bonne place dans les discussions. Le CDPJ s’est réjoui de la reconstitution des faits et reste vigilant et attentif à ce que justice soit faite d’autant plus que cette reconstitution a permis d’apporter une lumière sur certaines zones d’ombre du dossier. Le CDPJ a tenu à préciser qu’il n’y a pas de rapports d’animosité entre les journalistes et la police.
Concernant le saccage de L’As et 24 H, le CDPJ a déploré que «le commanditaire de ces actes barbares, l’ex-ministre Farba Senghor, court toujours et attend que justice soit faite d’autant plus qu’il considère que les faits incriminés ne sont pas détachables des fonctions ministériels occupées à l’époque par le commanditaire».
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