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Le CICR et l’EASSA en coopération sur la protection des soins de santé en situation de conflit armé



Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l’École d’application du service de santé des armées (EASSA) ont organisé lundi à Dakar un atelier sur « la protection des soins de santé en situation de conflit armé ». Ces organisations ont, entre 2016 et 2020, recensé 3 780 attaques, dans 33 pays en moyenne par an, dont les deux tiers en Afrique et au Moyen-Orient. Le colonel Abdou Aziz Diop, commandant en second de l’Eassa, a évoqué « des difficultés sur le terrain lorsqu’une guerre éclate ».
 
Entre 2016 et 2020, le CICR a recensé 3 780 attaques, dans 33 pays en moyenne par an, dont les deux tiers en Afrique et au Moyen-Orient. Parmi les pays où le CICR a enregistré le plus grand nombre d’incidents, figure notamment l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, Israël et les territoires occupés, et la Syrie.
 
Cependant, des actes de violence contre le personnel sanitaire et ses patients ne peuvent être banalisés non seulement en raison de leurs conséquences humanitaires, mais aussi au regard des règles du Droit international humanitaire (DIH) qui les protègent spécifiquement en cas de conflit armé.
 
Mme Valentina Bernasconi, Cheffe de la délégation régionale du CICR à Dakar déplore que « chaque agression sur les infrastructures sanitaires ou personnelles de santé pendant les conflits armés, augmente le nombre de personnes privées de ce service crucial ».
 
En effet, ces attaques, dit-elle, tuent et blessent grièvement des patients et des agents de santé, détruisent des infrastructures de santé vitales et privent à des milliers de personnes d’un accès aux services de santé malgré les besoins.
 
Elle a aussi salué « l’engagement des forces armées sénégalaises, 11ème au plan mondial, 5e en Afrique en termes de contribution aux effectifs de maintien de la paix dans le monde. Le mérite est partagé avec les médecins militaires qui accompagnent le déploiement des contingents, gèrent des équipements médicaux et des hôpitaux dans les contextes difficiles comme le Mali, le Congo, la Centrafrique ».
 
Cette formation est une preuve des efforts consentis par le Sénégal, adossés à la résolution 2286 du 03 mai 2016 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a exigé la fin de la violence contre les soins de santé pendant les conflits armés. Des milliers d’attaques de cette nature continuent cependant à être perpétrés contre la mission médicale.
 
À rappeler que, cette formation qui est régulièrement organisée depuis 2019 en collaboration avec l’EASSA, a pour objectif global d’initier le personnel sanitaire militaire, à la protection de la mission médicale dans les situations de conflit armé. Ces derniers ont, en effet, un rôle important à jouer pour la survie des blessés de guerre.

Maleye Mboup (stagiaire)

Lundi 23 Mai 2022 - 15:51


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