En effet, Didace Namujimbo, 34 ans, journaliste de la radio onusienne Radio Okapi dans l'est de la DRC qui est en proie à des conflits, a été abattu à bout portant vendredi soir par des hommes armés inconnus. M. Namujimbo est le deuxième journaliste de Radio Okapi assassiné dans la ville frontalière de Bukavu ces 16 derniers mois.
À l'exception d'un téléphone portable, les biens personnels de M. Namujimbo, notamment 50 dollars américains dans son portefeuille, ont été retrouvés, selon son frère Déo Namujimbo, qui est le vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise. Les voisins auraient entendu de vives échanges entre le journaliste et les présumés hommes armés peu de temps avant les coups de feu, selon des médias.
Ainsi, le CPJ est en train de faire des investigations pour déterminer si M. Namujimbo été tué à cause de son travail de journaliste.
Aucune arrestation n'a été faite, mais Radio Okapi a déclaré qu'une enquête a été ouverte, citant le procureur de la République de Bukavu, Jacques Melimeli. Ce dernier a déclaré que le journaliste a été tué d'une balle dans le cou.
«Nous condamnons le meurtre odieux d'un autre collègue de Radio Okapi, Didace Namujimbo, et adressons nos sincères condoléances à sa famille et aux camarades journalistes», a déclaré Tom Rhodes, le directeur de la section Afrique du CPJ. «L'impunité des violences contre les médias est le plus souvent la norme mais pas l'exception en RDC. Nous appelons les autorités congolaises de Bukavu à suivre toutes les pistes et à faire une enquête approfondie et transparente sur ce meurtre».
M. Namujimbo était reporter à Radio Okapi depuis février 2006, selon Florien Barbey, le chef du bureau de la station de Bukavu. Bien que M. Namujimbo n'avait pas signalé de menaces dans le cadre de son travail, M. Barbey a déclaré que la radio onusienne va dorénavant demander à son personnel de commencer à signaler «systématiquement» tout danger. Dans cette zone, les journalistes de Radio Okapi font la navette entre leurs domiciles et leurs bureaux à bord de véhicules de l'ONU.
M. Namujimbo est le second journaliste de Radio Okapi assassiné récemment dans des circonstances nébuleuses. En juin 2007, Serge Maheshe avait été aussi abattu à Bukavu. En mai dernier, un tribunal militaire de Bukavu a condamné à mort trois civils pour ce meurtre, mais les experts juridiques locaux et internationaux ont dénoncé des irrégularités dans la procédure. Il n'a cependant pas été confirmé si M. Maheshe a été tué à cause de sa profession.
M. Namujimbo est aussi le cinquième journaliste congolais assassiné depuis 2005, selon des recherches du CPJ. Trois autres, notamment Patrick Kikuku Wilungula, Franck Ngyke Kangundu, et Bapuwa Mwamba ont été tués dans des circonstances peu claires, selon des recherches du CPJ. Il n'y a pas eu d'arrestation dans le meurtre de M. Wilungula et les enquêtes sur la mort de M. Kanugundu et de M. Mwamba n'ont pas permis d'établir clairement le mobile des crimes.
En RDC, les frontières du Sud et du Nord Kivu déchiré par la guerre connaissent une recrudescence des combats entre le gouvernement et ses alliés et les rebelles tutsis.
Le COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ), une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York depuis 1981 et devouée à defendre la liberté de la presse dans le monde.
À l'exception d'un téléphone portable, les biens personnels de M. Namujimbo, notamment 50 dollars américains dans son portefeuille, ont été retrouvés, selon son frère Déo Namujimbo, qui est le vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise. Les voisins auraient entendu de vives échanges entre le journaliste et les présumés hommes armés peu de temps avant les coups de feu, selon des médias.
Ainsi, le CPJ est en train de faire des investigations pour déterminer si M. Namujimbo été tué à cause de son travail de journaliste.
Aucune arrestation n'a été faite, mais Radio Okapi a déclaré qu'une enquête a été ouverte, citant le procureur de la République de Bukavu, Jacques Melimeli. Ce dernier a déclaré que le journaliste a été tué d'une balle dans le cou.
«Nous condamnons le meurtre odieux d'un autre collègue de Radio Okapi, Didace Namujimbo, et adressons nos sincères condoléances à sa famille et aux camarades journalistes», a déclaré Tom Rhodes, le directeur de la section Afrique du CPJ. «L'impunité des violences contre les médias est le plus souvent la norme mais pas l'exception en RDC. Nous appelons les autorités congolaises de Bukavu à suivre toutes les pistes et à faire une enquête approfondie et transparente sur ce meurtre».
M. Namujimbo était reporter à Radio Okapi depuis février 2006, selon Florien Barbey, le chef du bureau de la station de Bukavu. Bien que M. Namujimbo n'avait pas signalé de menaces dans le cadre de son travail, M. Barbey a déclaré que la radio onusienne va dorénavant demander à son personnel de commencer à signaler «systématiquement» tout danger. Dans cette zone, les journalistes de Radio Okapi font la navette entre leurs domiciles et leurs bureaux à bord de véhicules de l'ONU.
M. Namujimbo est le second journaliste de Radio Okapi assassiné récemment dans des circonstances nébuleuses. En juin 2007, Serge Maheshe avait été aussi abattu à Bukavu. En mai dernier, un tribunal militaire de Bukavu a condamné à mort trois civils pour ce meurtre, mais les experts juridiques locaux et internationaux ont dénoncé des irrégularités dans la procédure. Il n'a cependant pas été confirmé si M. Maheshe a été tué à cause de sa profession.
M. Namujimbo est aussi le cinquième journaliste congolais assassiné depuis 2005, selon des recherches du CPJ. Trois autres, notamment Patrick Kikuku Wilungula, Franck Ngyke Kangundu, et Bapuwa Mwamba ont été tués dans des circonstances peu claires, selon des recherches du CPJ. Il n'y a pas eu d'arrestation dans le meurtre de M. Wilungula et les enquêtes sur la mort de M. Kanugundu et de M. Mwamba n'ont pas permis d'établir clairement le mobile des crimes.
En RDC, les frontières du Sud et du Nord Kivu déchiré par la guerre connaissent une recrudescence des combats entre le gouvernement et ses alliés et les rebelles tutsis.
Le COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ), une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York depuis 1981 et devouée à defendre la liberté de la presse dans le monde.