
L’accaparement des terres par des investisseurs étrangers à Matam, Bakel, Keur Momar Sarr et Saint Louis inquiète les paysans producteurs de ces localités. En effet, face à ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur, ils ont tiré la sonnette d’alarme. «Nous sommes désolés de constater que le phénomène de l’accaparement des terres persiste et cela nous fait peur. Nous demandons à l’Etat de jouer la prudence» a indiqué le Secrétaire Général du Cadre Régional de Concertation des Ruraux Alioune Guèye sur les ondes de la radio Sud Fm. Pour lui, tous ces grands investisseurs qui réclament des milliers d’hectares pour investir dans nos pays avec la même chanson (nous allons donner des emplois à vos jeunes, nous allons construire des infrastructures de base etc.), ne sont animés que par une seule volonté: accéder à nos terres et nourrir leur peuple. Car de son avis «la faim va taper à la porte de l’Europe très prochainement».
En conclave à Ndioum, dans le département de Podor, ces paysans qui ont, selon la même source, mené une réflexion profonde sur la réforme foncière et les enjeux de la sécurisation des exploitations familiales qui a, elle seule, procure plus de 80% des produits consommés au Sénégal, ont demandé à l’Etat d’être vigilant à ce sujet.
En conclave à Ndioum, dans le département de Podor, ces paysans qui ont, selon la même source, mené une réflexion profonde sur la réforme foncière et les enjeux de la sécurisation des exploitations familiales qui a, elle seule, procure plus de 80% des produits consommés au Sénégal, ont demandé à l’Etat d’être vigilant à ce sujet.
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