Né le 11 décembre 1908 à Porto (Portugal), Manoel de Oliveira est décédé ce 2 avril à l’âge de 106 ans, annonce AFP. Il a tourné jusqu'à son décès, ce qui a fait de lui le premier réalisateur centenaire en activité de toute l'histoire du cinéma. C'est avec son premier long métrage, Aniki Bóbó en 1942, contant le quotidien de quelques enfants des quartiers populaires de Porto et annonçant le néoréalisme italien, que Manoel de Oliveira parvient à se faire reconnaître. À la suite de la sortie de ce film, il ressent le besoin de partir en Allemagne pour connaître de nouveaux horizons,…
Après un nouvel essai sur Porto, « le Peintre et la Ville » en 1956, il réalise Le Mystère du printemps (O Acto da Primavera)…L'un de ses deux derniers courts métrages, La Chasse en 1963 est une parabole sur la solidarité. Il avait, dit-il, « des intentions cachées touchant la dictature ». Après ce film, le gouvernement portugais l'empêche à nouveau de tourner jusqu'en 1971, année où sort Le Passé et le Présent, son troisième long métrage, une satire sur la société bourgeoise du Portugal. Il poursuit, avec une autre adaptation tirée celle-ci d'un roman de José Régio, Benilde, ou la Vierge Mère (1974) qui raconte l'histoire d'une jeune femme qui tombe enceinte tout en restant vierge, se référant au récit évangélique de la conception de Jésus.
Ayant un rythme de réalisation beaucoup plus régulier, souvent avec des films de type romantique ou d'amour impossible, l'un de ses plus beaux films est «Amour de perdition» en 1978. Narrant l'histoire, à la fin du XVIIIe siècle, d'un amour désespéré entre deux jeunes personnes appartenant à des familles ennemies, l'adaptation de Manoel de Oliveira tente de faire découvrir au public la mentalité portugaise de l'époque…
Après un nouvel essai sur Porto, « le Peintre et la Ville » en 1956, il réalise Le Mystère du printemps (O Acto da Primavera)…L'un de ses deux derniers courts métrages, La Chasse en 1963 est une parabole sur la solidarité. Il avait, dit-il, « des intentions cachées touchant la dictature ». Après ce film, le gouvernement portugais l'empêche à nouveau de tourner jusqu'en 1971, année où sort Le Passé et le Présent, son troisième long métrage, une satire sur la société bourgeoise du Portugal. Il poursuit, avec une autre adaptation tirée celle-ci d'un roman de José Régio, Benilde, ou la Vierge Mère (1974) qui raconte l'histoire d'une jeune femme qui tombe enceinte tout en restant vierge, se référant au récit évangélique de la conception de Jésus.
Ayant un rythme de réalisation beaucoup plus régulier, souvent avec des films de type romantique ou d'amour impossible, l'un de ses plus beaux films est «Amour de perdition» en 1978. Narrant l'histoire, à la fin du XVIIIe siècle, d'un amour désespéré entre deux jeunes personnes appartenant à des familles ennemies, l'adaptation de Manoel de Oliveira tente de faire découvrir au public la mentalité portugaise de l'époque…
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