Dans son livre «la corruption bureaucratique au Sénégal…», le Dr Cheikh Tidiane Dièye a expliqué pourquoi la corruption est devenue aujourd’hui, plus grave que ce qu’elle en était sous les autres régimes déjà passés. Il souligne que « l’administration sénégalaise est devenue aujourd’hui fortement politisée». Et, de prévenir « si on n’y prend pas garde ça va saper l’Etat et annuler le développement du pays». Il appelle ainsi les différents les candidats à la prochaine élection présidentielle de février 2019 à mener ce combat.
L’invité de l’émission Objection de Sud Fm de ce dimanche 13 janvier 2018 déclare que : «Le caractère partisan est nuisible, et c’est le plus pernicieux, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai dit que pour les 4 présidents (Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall) et le plus grave c’est sur le régime actuelle, c’est parce que justement, le niveau de politisation de l’administration a augmenté. On l’a vu démarrer avec Abdoulaye Wade mais lorsque les Sénégalais se sont battus en 2012, c’était pour effacer cette séquence en disant que c’était peut-être un épisode mais malheureusement, on n’a pas réussi à l’éradiquer, on l’a reproduit et on l’a même augmenté».
Il poursuit : « «Sous Senghor et sous Abdou Diouf, y’avait le parti au pouvoir, y avait une administration qui fonctionnait encore sur des procédures et on n’avait presque jamais vu sous ces deux régimes les hautes fonctions de l’administration occupées par des partisans encartés qui mènent des meeting, qui font de la politique sur le terrain».
Le sociologue dénonce le fait que : «toutes les grandes structures de l’administration publique du Sénégal sont occupées par des militants du parti au pouvoir ». Avant de se questionner : « Où est ce qu’ils peuvent prendre des ressources pour financer leur politique, où prendraient-ils leurs ressources pour organiser leur meeting (…), si ce n’est dans l’appareil d’Etat».
«Lorsqu’on est directeur d’une structure administrative et qu’on est militant d’un parti forcément, on fera face à deux citoyens qui arrivent, l’un étant de votre parti, l’autre n’étant pas de votre parti, vous aurez toujours tendance à privilégier celui qui est de votre parti et là vous faites une rupture à l’égalité des citoyens devant la République et devant l’administration », conclut-il.
L’invité de l’émission Objection de Sud Fm de ce dimanche 13 janvier 2018 déclare que : «Le caractère partisan est nuisible, et c’est le plus pernicieux, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai dit que pour les 4 présidents (Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall) et le plus grave c’est sur le régime actuelle, c’est parce que justement, le niveau de politisation de l’administration a augmenté. On l’a vu démarrer avec Abdoulaye Wade mais lorsque les Sénégalais se sont battus en 2012, c’était pour effacer cette séquence en disant que c’était peut-être un épisode mais malheureusement, on n’a pas réussi à l’éradiquer, on l’a reproduit et on l’a même augmenté».
Il poursuit : « «Sous Senghor et sous Abdou Diouf, y’avait le parti au pouvoir, y avait une administration qui fonctionnait encore sur des procédures et on n’avait presque jamais vu sous ces deux régimes les hautes fonctions de l’administration occupées par des partisans encartés qui mènent des meeting, qui font de la politique sur le terrain».
Le sociologue dénonce le fait que : «toutes les grandes structures de l’administration publique du Sénégal sont occupées par des militants du parti au pouvoir ». Avant de se questionner : « Où est ce qu’ils peuvent prendre des ressources pour financer leur politique, où prendraient-ils leurs ressources pour organiser leur meeting (…), si ce n’est dans l’appareil d’Etat».
«Lorsqu’on est directeur d’une structure administrative et qu’on est militant d’un parti forcément, on fera face à deux citoyens qui arrivent, l’un étant de votre parti, l’autre n’étant pas de votre parti, vous aurez toujours tendance à privilégier celui qui est de votre parti et là vous faites une rupture à l’égalité des citoyens devant la République et devant l’administration », conclut-il.
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