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Le Forum civil banlieue engage un combat pour le rapatriement de 3000 milliards volés



Le Forum civil banlieue engage un combat pour le rapatriement de 3000 milliards volés
«L’état a un problème d’argent. Il lui revient de rapatrier les fonds qui dorment dans des comptes offshores et qui s’élèvent à 3000 mille milliards de nos francs». C’est une révélation de Mohamed Ndiongue, responsable du Forum civil à Guédiawaye. Selon lui, il est temps que l’état, avec l’aide des étrangers puissent le faire. Cela pourra ainsi selon régler le problème de la vie chère et des coupures récurrentes d’électricité.

En conférence de presse à Pikine, le Forum civil a réuni l’ensemble des acteurs pour une meilleure «prise en compte des préoccupations» des populations. Les camarades de Mouhamed Ndiongue regroupés au sein de « Synergie des organisations de la société civile», ont énumérés les maux dont souffrent les populations. Selon eux, «les ménages sont tenaillés par le cout de la vie et tentent vaille que vaille de joindre les deux bouts». Pour eux, «il faut mobiliser toutes les forces pour les meilleures voies et les moyens de pressions légales pour amener les autorités à se pencher sur les difficultés rencontrées dans la banlieue».

Dans le même ordre d’idées le responsable de la société civil a demandé au maire Cheikh Sarr qui vient de retrouver son fauteuil de procéder à un diagnostic sans complaisance des moyens logistiques dans le cadre de la lutte contre les inondations.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)


Lundi 13 Août 2012 - 14:51


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1.Posté par GNANGOOR le 14/08/2012 08:45
PUISQU'ON TOLÈRE DES GANGSTERS DANS LES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE:Libération programmée de Barthélémy Dias : Une grosse mise en scène.

C’est l’histoire d’une libération programmée. Le pouvoir, conformément à la promesse électorale de Macky Sall, tient à tous les coups à faire sortir Barthélémy Dias de prison. Le maire de Sicap-Mermoz-Sacré Cœur a été exfiltré de sa cellule pour les besoins d’une seconde perquisition qui a fait découvrir une autre arme chez lui. Comment ce pistolet a pu se retrouver là alors que la première perquisition au cours de laquelle les enquêteurs avaient fouillé sa maison de fond en comble sans pouvoir le découvrir ?

Pour comprendre cette affaire, nous avons essayé de suivre les traces de cette mystérieuse arme. Selon des informations obtenues, après investigations, la sœur de Barthélémy Dias avait à un moment fait le tour des armuriers de Dakar pour acheter un pistolet. Mais sa moisson ne fut guère fructueuse. L’un des armuriers nous a d’ailleurs confirmé le passage de la sœur de Barthélémy Dias dans son magasin. Mais c’était sans compter avec la détermination de cette dernière. Finalement, c’est en Inde que nous avons retrouvé ses traces. C’est effectivement dans ce pays qu’elle a pu se procurer le pistolet (un revolver CO2 Umarex Smith & Wesson MOD 686 d’une largeur de 285 mm avec un barillet de dix coups et dont les munitions sont de calibre 4,5 mm) que les enquêteurs ont découvert chez Barthélémy Dias lors de la seconde perquisition. La spécificité de cette arme, c’est qu’elle est de septième catégorie, donc en vente libre. L’autre particularité, c’est que ses munitions sont en plomb, mais aussi qu’elle est démontable et peut être facilement être transportée dans une valise sans attirer l’attention des douaniers.

Il est clair que si les enquêteurs se fondent sur ce pistolet, ils ne pourront pas retenir Barthélémy Dias en prison. Car, ce n’est pas cette arme qui a tué Ndiaga Diouf, mortellement atteint par une balle de calibre 38. Et ce n’est pas, non plus, la première arme de marque Taurus PT 917 CS TVL 11 733 que Barthélémy Dias a remis aux enquêteurs après son arrestation qui est en cause. L’arme fatale, dont les balles ont été extraites du corps de Ndiaga Diouf et de ceux des deux autres blessés, a mystérieusement disparu. On se souvient qu’un témoin avait déclaré à la police avoir vu un proche de Barthélémy Dias jeter un sachet, contenant probablement l’arme incriminée, dans la mer de Rufisque. Mais l’équipe de plongeurs dépêchés sur les lieux, en compagnie de policiers, n’avaient rien trouvé.

Pourtant, les images, qui ont fait le buzz sur Internet, montrent bien Barthélémy Dias avec deux pistolets tirant à bout portant sur Ndiaga Diouf et sa bande. L’un d’eux, de marque Taurus, est celui que le maire de Sicap-Mermoz-Sacré Cœur a remis aux enquêteurs. L’autre arme qu’il a mise récemment à la disposition des ces derniers à la suite de la seconde perquisition n’a jamais servi. Mais où est donc la fameuse seconde arme, qui a servi, que l’on voit sur les images dans les mains de Barthélémy Dias ?

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