Le Forum des journalistes africains (Ajf) regroupe une trentaine de pays. Il se veut une plateforme d’échanges et d’actions au service des médias et des journalistes. Son nouveau président, René Massiga Diouf, journaliste à la Rts, annonce la tenue prochaine d’une session stratégique à Dakar.
Le journaliste, animateur de l’émission politique « Tête à Tête » de la Rts, René Massiga Diouf, nouvellement élu en septembre dernier, à la tête du Forum des journalistes africains (Ajf), nous parlait des prochaines activités de cette structure. Née des cendres de l’organisation « African development press », l’Ajf a été portée sur les fonts baptismaux à New Delhi, en Inde, en septembre 2012.
Ce groupe d’actions, au service des journalistes et des médias, veut faire du lobbying et interpeler les décideurs pour que certaines questions liées au développement soient correctement prises en charge par les gouvernants.
Dans ce cadre, annonce-t-il, le premier objectif que s’est fixé le nouveau bureau est l’organisation du forum annuel, en juin, à Abuja ou à Nairobi. « C’est une grande rencontre d’échanges, qui va regrouper les partenaires au développement, les décideurs et les journalistes, autour des questions de développement en Afrique », a-t-il précisé. Il indique que ce forum sera précédé par la tenue d’une session stratégique, prévue au mois de mars à Dakar. Il fait partie des activités phares de l’organisation.
Le second objectif, souligne-t-il, c’est la publication du rapport annuel sur l’état d’avancement des sociétés africaines. Selon lui, le contenu de ce rapport va refléter les actions réussies dans le cadre de l’exécution du plan d’actions qui a été élaboré et qui fera l’objet de la tenue de la session stratégique, initialement prévue à Dakar, du 10 au 15 janvier dernier. « Nous avons reporté cette session au mois de Mars pour permettre aux nouveaux adhérents, qui nous viennent surtout de l’Afrique de l’Ouest, de participer de plein droit, à cette rencontre capitale », précise René Massiga Diouf. Un autre axe sur lequel l’organisation veut s’inscrire, c’est de faire en sorte qu’il y ait une vision unioniste des propres problèmes de l’Afrique par les Africains. « Par exemple, sur une question d’actualité, comme l’intervention au Mali, nous aurions souhaité qu’un pays de l’Afrique prenne les devants, au lieu que ce soit la France ou un autre pays », déclare-t-il. C’est pourquoi, indique en outre M. Diouf, l’enjeu est de faire de telle sorte que les médias prennent conscience de leurs rôles d’avant- garde et de vecteur d’actions », avance le président de l’Ajf.
Pour lui, l’objectif est le développement des médias, et cela passe par le développement de nos états. Pour ce faire, l’organisation veut faire de certaines problématiques complexes comme la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, la transparence, des questions centrales sur lesquelles elle compte travailler, avec l’appui de ces partenaires, notamment le gouvernement indien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et d’autres Etats.
Le bureau élu sur une période de trois ans, avec une feuille de route bien calée, dispose d’une commission scientifique dirigée par un congolais, une commission à l’organisation et deux rapporteurs, un éthiopien et un nigérian, qui travaillent au niveau de l’Union africaine. L’organisation qui vient d’être relancée part ainsi sur de nouvelles bases et reste ouverte à tout journaliste qui a acquis une expérience de trois ans.
Ousmane MBENGUE (Le Soleil)
Le journaliste, animateur de l’émission politique « Tête à Tête » de la Rts, René Massiga Diouf, nouvellement élu en septembre dernier, à la tête du Forum des journalistes africains (Ajf), nous parlait des prochaines activités de cette structure. Née des cendres de l’organisation « African development press », l’Ajf a été portée sur les fonts baptismaux à New Delhi, en Inde, en septembre 2012.
Ce groupe d’actions, au service des journalistes et des médias, veut faire du lobbying et interpeler les décideurs pour que certaines questions liées au développement soient correctement prises en charge par les gouvernants.
Dans ce cadre, annonce-t-il, le premier objectif que s’est fixé le nouveau bureau est l’organisation du forum annuel, en juin, à Abuja ou à Nairobi. « C’est une grande rencontre d’échanges, qui va regrouper les partenaires au développement, les décideurs et les journalistes, autour des questions de développement en Afrique », a-t-il précisé. Il indique que ce forum sera précédé par la tenue d’une session stratégique, prévue au mois de mars à Dakar. Il fait partie des activités phares de l’organisation.
Le second objectif, souligne-t-il, c’est la publication du rapport annuel sur l’état d’avancement des sociétés africaines. Selon lui, le contenu de ce rapport va refléter les actions réussies dans le cadre de l’exécution du plan d’actions qui a été élaboré et qui fera l’objet de la tenue de la session stratégique, initialement prévue à Dakar, du 10 au 15 janvier dernier. « Nous avons reporté cette session au mois de Mars pour permettre aux nouveaux adhérents, qui nous viennent surtout de l’Afrique de l’Ouest, de participer de plein droit, à cette rencontre capitale », précise René Massiga Diouf. Un autre axe sur lequel l’organisation veut s’inscrire, c’est de faire en sorte qu’il y ait une vision unioniste des propres problèmes de l’Afrique par les Africains. « Par exemple, sur une question d’actualité, comme l’intervention au Mali, nous aurions souhaité qu’un pays de l’Afrique prenne les devants, au lieu que ce soit la France ou un autre pays », déclare-t-il. C’est pourquoi, indique en outre M. Diouf, l’enjeu est de faire de telle sorte que les médias prennent conscience de leurs rôles d’avant- garde et de vecteur d’actions », avance le président de l’Ajf.
Pour lui, l’objectif est le développement des médias, et cela passe par le développement de nos états. Pour ce faire, l’organisation veut faire de certaines problématiques complexes comme la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, la transparence, des questions centrales sur lesquelles elle compte travailler, avec l’appui de ces partenaires, notamment le gouvernement indien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et d’autres Etats.
Le bureau élu sur une période de trois ans, avec une feuille de route bien calée, dispose d’une commission scientifique dirigée par un congolais, une commission à l’organisation et deux rapporteurs, un éthiopien et un nigérian, qui travaillent au niveau de l’Union africaine. L’organisation qui vient d’être relancée part ainsi sur de nouvelles bases et reste ouverte à tout journaliste qui a acquis une expérience de trois ans.
Ousmane MBENGUE (Le Soleil)
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