Les tensions suscitées en Guinée par le projet de révision constitutionnelle du Président Alpha Condé inquiètent les membres de la Société civile africaine. Le Forum social sénégalais (Fss) et l’organisation Afrika Jom Center ont, à travers un communiqué rendu public ce mardi 15 octobre, demandé au régime actuel d’abandonner son projet de changement de la Constitution qui pourrait déboucher sur un 3e mandat du Président Condé.
« Aujourd’hui, le projet de changement constitutionnel en République du Guinée suscite les mêmes tensions, les mêmes violences politiques avec des répressions violentes et sans nuance des manifestations pacifiques qui auraient fait 04 morts selon Amnesty International, et 05 selon une source digne de foi et des dizaines de blessés. Des dizaines de personnes membres de la société civile et des partis d’opposition ont été arrêtés et détenus sans la possibilité de se faire assister par un avocat », peut-on lire dans le document parvenu à PressAfrik.
Les deux organisations, qui rappellent le contexte sécuritaire très tendu en Afrique de l’Ouest, a lancé « un appel aux autorités de la République de Guinée pour surseoir à tous projet de réforme constitutionnel portant les germes de la discorde nationale, des violences politiques et des menaces sur la paix, la sécurité et la stabilité ».
Aussi, invitent-elles « toutes les parties prenantes à avoir recours au dialogue pour trouver la solution la plus sage et de nature à sauvegarder la paix, la sécurité et la stabilité en Guinée et sur le continent africain »
Avant de demander « aux autorités publiques de la Guinée à respecter leurs obligations internationales du pays en matière de droits humains : en libérant toutes les personnes détenues arbitrairement, en autorisant les manifestations pacifiques, et enfin en ouvrant des enquêtes impartiales sur les violations des droits humains ».
Le Fss et Afrika Jom appellent la CEDEAO, l'UNION AFRICAINE, et les Nations unies à agir rapidement en Guinée pour le retour au calme et à la cessation de toutes les violences.
Elles invitent également toutes les Organisations de la société africaine, à se joindre à elles pour toute action citoyenne de médiation et de résolution des conflits en Guinée.
« Aujourd’hui, le projet de changement constitutionnel en République du Guinée suscite les mêmes tensions, les mêmes violences politiques avec des répressions violentes et sans nuance des manifestations pacifiques qui auraient fait 04 morts selon Amnesty International, et 05 selon une source digne de foi et des dizaines de blessés. Des dizaines de personnes membres de la société civile et des partis d’opposition ont été arrêtés et détenus sans la possibilité de se faire assister par un avocat », peut-on lire dans le document parvenu à PressAfrik.
Les deux organisations, qui rappellent le contexte sécuritaire très tendu en Afrique de l’Ouest, a lancé « un appel aux autorités de la République de Guinée pour surseoir à tous projet de réforme constitutionnel portant les germes de la discorde nationale, des violences politiques et des menaces sur la paix, la sécurité et la stabilité ».
Aussi, invitent-elles « toutes les parties prenantes à avoir recours au dialogue pour trouver la solution la plus sage et de nature à sauvegarder la paix, la sécurité et la stabilité en Guinée et sur le continent africain »
Avant de demander « aux autorités publiques de la Guinée à respecter leurs obligations internationales du pays en matière de droits humains : en libérant toutes les personnes détenues arbitrairement, en autorisant les manifestations pacifiques, et enfin en ouvrant des enquêtes impartiales sur les violations des droits humains ».
Le Fss et Afrika Jom appellent la CEDEAO, l'UNION AFRICAINE, et les Nations unies à agir rapidement en Guinée pour le retour au calme et à la cessation de toutes les violences.
Elles invitent également toutes les Organisations de la société africaine, à se joindre à elles pour toute action citoyenne de médiation et de résolution des conflits en Guinée.