Créé en 2014, le G5 Sahel n'était déjà plus qu'un « G4 », depuis le départ du Mali il y a un an et demi. Réduit à « G2 » samedi dernier, il a finalement été réduit à néant par ses deux derniers membres, la Mauritanie et le Tchad. « Prenant acte » des décisions de leurs « Républiques sœurs », les deux pays annoncent la mise en œuvre du processus de dissolution du G5. L'article 20 de la convention portant création du G5 Sahel, cité dans le communiqué, prévoit que ce dernier « peut être dissous à la demande d'au moins trois États membres ».
La Mauritanie et le Tchad rappellent qu'en neuf ans, le G5 a permis la création d'une force militaire conjointe, d'un centre de formation à la lutte antiterroriste ou encore d'un collège de défense, destinés aux militaires des pays membres. Sur le terrain, les réalisations du G5 et notamment de sa force conjointe sont pourtant restées très limitées. Fin octobre, l'Union européenne, l'un des principaux bailleurs du G5, avait de surcroît décidé de suspendre une grande partie de ses financements.
La Mauritanie et le Tchad rappellent qu'en neuf ans, le G5 a permis la création d'une force militaire conjointe, d'un centre de formation à la lutte antiterroriste ou encore d'un collège de défense, destinés aux militaires des pays membres. Sur le terrain, les réalisations du G5 et notamment de sa force conjointe sont pourtant restées très limitées. Fin octobre, l'Union européenne, l'un des principaux bailleurs du G5, avait de surcroît décidé de suspendre une grande partie de ses financements.