
Samedi, c’était une grande première, pour des centaines de responsables de PME gabonaises, de se retrouver en face des puissants PDG des sociétés pétrolières du pays. Les pétroliers ont étalé la liste des métiers qui nécessitent une sous-traitance et les conditions à remplir pour soumissionner. Des informations simples, mais qui étaient comme cachées. A l’issue des discussions, les responsables des PME nourrissent déjà de grands rêves.
« Depuis vingt ans j’ai toujours essayé de rentrer dans le milieu pétrolier qui paraissait hermétique, c'est-à-dire inaccessible pour les PME que nous sommes », insiste l’un d’entre eux. « Tout est écrit, c’est formidable. Maintenant, nous attendons l’application », note un autre patron. Cependant, « il ne suffit pas d’être Gabonais pour gagner un appel d’offre », a prévenu, Jacqueline Bignoumba, présidente de l’Union des patrons du pétrole au Gabon. « Dans notre secteur on a besoin de gens formés et compétents », a-t-elle martelé.
Le gouvernement fait le pari de la logistique
Pour commencer, le ministre gabonais du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, pense que les Gabonais peuvent se contenter des métiers peu techniques. « Nous avons pensé que la logistique dans le domaine traditionnel qui est l’onshore [les installations terrestres pour le pétrole, ndlr] devrait être confiée en priorité aux PME gabonaises. Parce que ce sont des métiers qui sont déjà maîtrisés, qui requièrent très peu d’expertise ».
A l’heure actuelle, les PME gabonaises représentent seulement 20 % des entreprises qui interviennent dans le secteur de la sous-traitance pétrolière, qui brasse pourtant un important chiffre d’affaires. Le Gabon rêve de voir 80 % des PME locales contrôler ce marché dans 10 ans.
Source : Rfi.fr
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