
Six régions du nord et de l’est du Ghana fournissent à elle seule environ 62 % des céréales du pays. Et elles sont toutes affectées par la sécheresse. Une situation en cours depuis deux mois, et qui a déjà causé des pertes chez près d’un demi-million de fermiers, selon le gouvernement.
En conséquence, les autorités prévoient une pénurie de riz, de maïs et de sojas… des éléments de base de l’alimentation ghanéenne. En réponse, Bryan Acheampong, le ministre de l’Agriculture, a donc annoncé ce lundi l’arrêt des exportations de ces produits. Une mesure que le gouvernement compte accompagner d’une levée de fonds : 500 millions de dollars, dont une partie de la Banque mondiale.
Risque d'inflation
En parallèle, le ministre des Finances, Mohammed Amin Adam, a indiqué que le Ghana allait puiser dans la réserve céréalière de la Cédéao et « collaborer avec le secteur privé » pour importer les céréales qui manquent.
Une décision non sans risque : selon le ministre lui-même, de telles importations pourraient affaiblir la monnaie et augmenter l’inflation sur la nourriture : celle-ci dépassait encore les 24% en juin 2024.
En conséquence, les autorités prévoient une pénurie de riz, de maïs et de sojas… des éléments de base de l’alimentation ghanéenne. En réponse, Bryan Acheampong, le ministre de l’Agriculture, a donc annoncé ce lundi l’arrêt des exportations de ces produits. Une mesure que le gouvernement compte accompagner d’une levée de fonds : 500 millions de dollars, dont une partie de la Banque mondiale.
Risque d'inflation
En parallèle, le ministre des Finances, Mohammed Amin Adam, a indiqué que le Ghana allait puiser dans la réserve céréalière de la Cédéao et « collaborer avec le secteur privé » pour importer les céréales qui manquent.
Une décision non sans risque : selon le ministre lui-même, de telles importations pourraient affaiblir la monnaie et augmenter l’inflation sur la nourriture : celle-ci dépassait encore les 24% en juin 2024.