"Il y a des gens qui ne veulent pas que ce dialogue ait lieu parce qu'ils perdraient leurs postes et leurs privilèges", a déclaré à Reuters Zahar, membre de l'aile radicale du mouvement intégriste palestinien qui contrôle Gaza.
Zahar a dénoncé également une vague d'arrestations durant la semaine passée de dizaines de membres du Hamas en Cisjordanie, qui est administrée par l'Autorité autonome palestinienne dominée par le Fatah du président Mahmoud Abbas. "Ces questions-là ne facilitent pas le dialogue", a-t-il souligné.
Selon Zahar, qui fut ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement formé par le Hamas après sa victoire aux élections législatives palestiniennes de janvier 2006, des agences de renseignement américaines alimentent la tension entre le Fatah et le Hamas en Cisjordanie.
"PAS DE DETENUS POLITIQUES"
Zahar a par ailleurs rejeté les protestations du Fatah contre l'arrestation de ses membres à Gaza. A ses yeux, il ne s'agit nullement de "prisonniers politiques", comme le mouvement d'Abbas les prétend, mais de collaborateurs qui auraient avoué avoir fourni à Israël des informations sur les combattants du Hamas, leur armement et leurs positions durant la crise de Gaza, le mois dernier.
Zahar a précisé que le Hamas avait demandé aux autorités égyptiennes de laisser entrer à Gaza un millier de conteneurs susceptibles de servir d'habitations provisoires pour les nombreux Gazaouis déplacés lors des trois semaines d'offensive israélienne à Gaza.
Un groupe d'ingénieurs du Hamas est arrivé lundi au Caire pour négocier l'achat de ces conteneurs.
Le Hamas a également demandé à l'Egypte de faire pression sur Israël pour qu'il lève son blocus sur le bois, le verre, l'aluminium, l'acier et le matériel électrique destinés à la reconstruction de Gaza.
Israël bloque l'importation de ces matériaux à Gaza en arguant qu'ils pourraient servir au réarmement du mouvement islamiste et à la fortification de ses positions.
Zahar a enfin rejeté l'appel des Etats-Unis et d'Israël en faveur d'un arrêt des flux d'armes et d'argent vers Gaza. "C'est notre droit de tout importer, armes et argent. Nous ne nous engagerons auprès de personne à ce sujet", a-t-il dit, rejetant ainsi l'une des conditions de l'Etat juif à la levée de son blocus de l'étroite bande côtière peuplée d'un million et demi de Palestiniens.
source : Reuters
Zahar a dénoncé également une vague d'arrestations durant la semaine passée de dizaines de membres du Hamas en Cisjordanie, qui est administrée par l'Autorité autonome palestinienne dominée par le Fatah du président Mahmoud Abbas. "Ces questions-là ne facilitent pas le dialogue", a-t-il souligné.
Selon Zahar, qui fut ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement formé par le Hamas après sa victoire aux élections législatives palestiniennes de janvier 2006, des agences de renseignement américaines alimentent la tension entre le Fatah et le Hamas en Cisjordanie.
"PAS DE DETENUS POLITIQUES"
Zahar a par ailleurs rejeté les protestations du Fatah contre l'arrestation de ses membres à Gaza. A ses yeux, il ne s'agit nullement de "prisonniers politiques", comme le mouvement d'Abbas les prétend, mais de collaborateurs qui auraient avoué avoir fourni à Israël des informations sur les combattants du Hamas, leur armement et leurs positions durant la crise de Gaza, le mois dernier.
Zahar a précisé que le Hamas avait demandé aux autorités égyptiennes de laisser entrer à Gaza un millier de conteneurs susceptibles de servir d'habitations provisoires pour les nombreux Gazaouis déplacés lors des trois semaines d'offensive israélienne à Gaza.
Un groupe d'ingénieurs du Hamas est arrivé lundi au Caire pour négocier l'achat de ces conteneurs.
Le Hamas a également demandé à l'Egypte de faire pression sur Israël pour qu'il lève son blocus sur le bois, le verre, l'aluminium, l'acier et le matériel électrique destinés à la reconstruction de Gaza.
Israël bloque l'importation de ces matériaux à Gaza en arguant qu'ils pourraient servir au réarmement du mouvement islamiste et à la fortification de ses positions.
Zahar a enfin rejeté l'appel des Etats-Unis et d'Israël en faveur d'un arrêt des flux d'armes et d'argent vers Gaza. "C'est notre droit de tout importer, armes et argent. Nous ne nous engagerons auprès de personne à ce sujet", a-t-il dit, rejetant ainsi l'une des conditions de l'Etat juif à la levée de son blocus de l'étroite bande côtière peuplée d'un million et demi de Palestiniens.
source : Reuters