Dans une Afrique où le commerce et les investissements privés japonais restent très faibles (2 % du total du Japon), le Premier ministre Shinzo Abe affirme sa volonté de rattraper la Chine en dévoilant à Yokohama un plan d’assistance sur cinq ans de plus de 24 milliards d’euros en incluant les aides privées. L’aide publique japonaise, sur ce montant total, atteint 10,6 milliards d’euros.
Le Premier ministre a expliqué que cette aide servira en priorité au développement des infrastructures, à la construction de couloirs internationaux de transport au sein du continent et à l’amélioration des réseaux électriques.
Contrebalancer la présence chinoise
Les dirigeants africains réunis à Yokohama souhaitent une plus grande présence du Japon sur le continent capable de contrebalancer celle, écrasante, de la Chine dont les échanges avec l’Afrique avoisinent les 200 milliards de dollars. Pour les entreprises japonaises, l’Afrique est avant tout un marché d’avenir, qu’elles entendent développer avec les Africains. En 2050, l’Afrique comptera 2,2 milliards d’habitants.
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