Inspiré d’une histoire vraie, un film de kim chapiron intitulé « LE JEUNE IMAM » parle de la perception de l’islam en France, et l’arnaques au pèlerinage à la Mecque. En effet, en 2019, il a été estimé qu’entre 2000 et 5 000 fidèles musulmans ont découvert que leur voyage avait été annulé faute de visa valide juste avant leur départ. Ce sont parfois les économies de toute une vie qui sont ainsi spoliées. Les acteurs ont fait face à la presse ce vendredi lors de la projection dudit film à Dakar.
« C’est inspiré d’une histoire vraie. Malheureusement, c’est une histoire qui s’est déroulée dans mon quartier. On s’est rendu compte que c’est une escroquerie qui est assez courante ici comme France. Des gens qui sont prêtes à dépouiller les pèlerins de leur économie. Des sujets intéressant que nous avions traité avec Kim Chapiron », a déclaré Ladji Ly Co-scénariste du film.
« Le pèlerinage à La Mecque est considéré comme un devoir pour les musulmans… Mais accomplir ce « 5e pilier de l’Islam » nécessite de la patience et des sacrifices financiers pour la plupart des musulmans de France. On estime le nombre de musulmans en France à 6 millions de personnes. En 2019, le consulat d’Arabie Saoudite en France a délivré entre 22 000 et 28 000 visas spécial hajj. Pour ce voyage d’une vie, on estime le coût à prévoir pour un pèlerin entre 5 500 et 7 000 euros. Les visas sont valables un mois et permettent d’accéder à tous les lieux saints. Ils sont délivrés aux fidèles uniquement par le biais d’agences de voyage spécialisées accréditées par le ministère saoudien. Des agences non agrées tentent de profiter des difficultés logistiques et financières que rencontrent les pèlerins pour s’enrichir illégalement. Toujours en 2019, il a été estimé qu’entre 2000 et 5 000 fidèles musulmans ont découvert que leur voyage avait été annulé faute de visa valide juste avant leur départ. Ce sont parfois les économies de toute une vie qui sont ainsi spoliées », a déclaré Kim Chapiron réalisateur du film.
Parlant de l’origine du film LE JEUNE IMAM, il soutient : « Le scénario est inspiré d’un fait divers ou même de plusieurs faits divers autour des arnaques au pèlerinage à la Mecque. C'est des faits divers méconnus, car ils touchent des populations fragiles, souvent âgées, qui n’utiliseront pas la justice ou les médias pour essayer de chercher la réparation. Cette histoire nous a touchés avec mon ami Ladj Ly et nous avons décidé d’écrire ce scénario ensemble. Il y a dedans aussi mon envie de parler des habitants de Montfermeil, ville où j’ai passé tous les étés de mon enfance. C’est là où a grandi ma mère. J’ai toujours vécu avec des gens de différentes confessions, dont des musulmans. Il y avait une grande tendresse entre nous tous ».
Et, d’un autre côté évoque Kim Chapiron : « Il y avait quelque chose de très fondamental qui se jouait : cet imam est de son époque. Il parle, intervient sur les réseaux sociaux, ce que ne font pas les générations précédentes. Il était important de montrer ce nouveau traitement de la religion, cette adaptation qui est spécifique à notre monde actuel. … LE JEUNE IMAM pose la question de comment on construit le religieux. Comment toutes ces nouvelles technologies au service de la foi génèrent aussi des dérives ».
En effet, « à 14 ans que Ali est un adolescent à la dérive. Sa mère, qui l’élève seule, ne trouve d’autres solutions que de l’envoyer au village au Mali pour finir son éducation. Dix ans plus tard, Ali revient. Malgré les doutes de sa mère auprès de qui, il est prêt à tout pour briller, il devient l’imam de la cité. Adulé de tous et poussé par ses succès, Ali décide d’aider les fidèles à réaliser le rêve de tout musulman : faire le pèlerinage à la Mecque ». Pour LE JEUNE IMAM, l’enjeu était de capter l’intensité extrême de ces rapports humains débarrassés de tout superficiel.
« C’est inspiré d’une histoire vraie. Malheureusement, c’est une histoire qui s’est déroulée dans mon quartier. On s’est rendu compte que c’est une escroquerie qui est assez courante ici comme France. Des gens qui sont prêtes à dépouiller les pèlerins de leur économie. Des sujets intéressant que nous avions traité avec Kim Chapiron », a déclaré Ladji Ly Co-scénariste du film.
« Le pèlerinage à La Mecque est considéré comme un devoir pour les musulmans… Mais accomplir ce « 5e pilier de l’Islam » nécessite de la patience et des sacrifices financiers pour la plupart des musulmans de France. On estime le nombre de musulmans en France à 6 millions de personnes. En 2019, le consulat d’Arabie Saoudite en France a délivré entre 22 000 et 28 000 visas spécial hajj. Pour ce voyage d’une vie, on estime le coût à prévoir pour un pèlerin entre 5 500 et 7 000 euros. Les visas sont valables un mois et permettent d’accéder à tous les lieux saints. Ils sont délivrés aux fidèles uniquement par le biais d’agences de voyage spécialisées accréditées par le ministère saoudien. Des agences non agrées tentent de profiter des difficultés logistiques et financières que rencontrent les pèlerins pour s’enrichir illégalement. Toujours en 2019, il a été estimé qu’entre 2000 et 5 000 fidèles musulmans ont découvert que leur voyage avait été annulé faute de visa valide juste avant leur départ. Ce sont parfois les économies de toute une vie qui sont ainsi spoliées », a déclaré Kim Chapiron réalisateur du film.
Parlant de l’origine du film LE JEUNE IMAM, il soutient : « Le scénario est inspiré d’un fait divers ou même de plusieurs faits divers autour des arnaques au pèlerinage à la Mecque. C'est des faits divers méconnus, car ils touchent des populations fragiles, souvent âgées, qui n’utiliseront pas la justice ou les médias pour essayer de chercher la réparation. Cette histoire nous a touchés avec mon ami Ladj Ly et nous avons décidé d’écrire ce scénario ensemble. Il y a dedans aussi mon envie de parler des habitants de Montfermeil, ville où j’ai passé tous les étés de mon enfance. C’est là où a grandi ma mère. J’ai toujours vécu avec des gens de différentes confessions, dont des musulmans. Il y avait une grande tendresse entre nous tous ».
Et, d’un autre côté évoque Kim Chapiron : « Il y avait quelque chose de très fondamental qui se jouait : cet imam est de son époque. Il parle, intervient sur les réseaux sociaux, ce que ne font pas les générations précédentes. Il était important de montrer ce nouveau traitement de la religion, cette adaptation qui est spécifique à notre monde actuel. … LE JEUNE IMAM pose la question de comment on construit le religieux. Comment toutes ces nouvelles technologies au service de la foi génèrent aussi des dérives ».
En effet, « à 14 ans que Ali est un adolescent à la dérive. Sa mère, qui l’élève seule, ne trouve d’autres solutions que de l’envoyer au village au Mali pour finir son éducation. Dix ans plus tard, Ali revient. Malgré les doutes de sa mère auprès de qui, il est prêt à tout pour briller, il devient l’imam de la cité. Adulé de tous et poussé par ses succès, Ali décide d’aider les fidèles à réaliser le rêve de tout musulman : faire le pèlerinage à la Mecque ». Pour LE JEUNE IMAM, l’enjeu était de capter l’intensité extrême de ces rapports humains débarrassés de tout superficiel.