L’affaire de viol sur mineurs, ayant défrayé la chronique au début du mois de juillet, à Ziguinchor a finalement connu son épilogue. En effet, le dignitaire religieux, répondant au nom de Mamadou Ibrahima Diallo, accusé de viol de ses deux nièces mineures âgées respectivement de 13 et 15 ans, a écopé de dix ans. L’évènement a refusé du monde. Il s’agit de personnes qui sont venues d’une part pour soutenir les deux filles abusées et plusieurs dizaines de talibés, qui sont sous la responsabilité de Mamadou Ibrahima Diallo de l’autre part.
Sur proposition de la partie civile qui a présenté le dossier comme relevant d’une affaire de mœurs, le tribunal correctionnel de Ziguinchor a finalement décidé de tenir le procès du marabout.
Le dossier qui devrait être évoqué dans la matinée n’a été appelé qu’aux environs de 14 heures. L’instant choisi par la partie civile, sous la houlette de Me Mamadou Kory Sène, pour supplier la tenue de l’audience à huis- clos. Et comme argument avancé, l’avocat de préciser que ceci rentre dans le cadre de préserver psychologiquement et moralement ces clientes mineures, vue la sensibilité des faits.
De l’avis de son collègue de la partie civile, Me Thérence Senghor l’acte est tendre parce que, soutient-il, « des experts sur le suivi psychologiques des mineurs en situation de détresse, violés ou malmenés physiquement ou psychologiquement avec leur âge, et pour mieux les sécuriser, je pense que nous devons éviter la polémique» Et Me Senghor d’ajouter, « le mieux pour préserver l’ordre public, le huis-clos était mieux indiqué pour ce litige »
La défense composée de Mes Kaoussou Kaba Bodian et Ibrahima Sarr s’est opposée à la tenue de l’audience à huis-clos. Et pour motif, ils ont estimé irrespectueux l’argumentaire des avocats de la partie civile, basée selon eux sur le caractère mineur des filles abusées. A en croire aux avocats de la défense, ceci reste à prouver et ils en veulent pour preuve, le fait que les certificats de naissance des abusées, prouvant ou non leur minoritaire devraient être produits à l’audience du jour. Alors qu’en lieu et place, l’avocat de la partie civile a produit des certificats de non-inscription, prouvant qu’elles n’ont jamais été enregistrées sur des registres naissance.
Ceci étant, les parties en procès ce sont retrouvées au procès à huis- clos, durant lequel, le marabout ayant tenté de nier les faits qui lui sont reprochés, a finalement reconnu l’essentiel de ses déclarations à charge contenues dans le procès verbal, qu’il dit avoir accepté sous l’influence de la pression. Conséquence, il a été appliqué les dispositions de l’alinéa2 de l’article 320 du de procédure pénale qui prévoit le maximum de la peine. L’avocat a réclamé sur les intérêts civils, 10 millions de francs pour chaque fille. Et le parquet a requis 1O ans.
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Sur proposition de la partie civile qui a présenté le dossier comme relevant d’une affaire de mœurs, le tribunal correctionnel de Ziguinchor a finalement décidé de tenir le procès du marabout.
Le dossier qui devrait être évoqué dans la matinée n’a été appelé qu’aux environs de 14 heures. L’instant choisi par la partie civile, sous la houlette de Me Mamadou Kory Sène, pour supplier la tenue de l’audience à huis- clos. Et comme argument avancé, l’avocat de préciser que ceci rentre dans le cadre de préserver psychologiquement et moralement ces clientes mineures, vue la sensibilité des faits.
De l’avis de son collègue de la partie civile, Me Thérence Senghor l’acte est tendre parce que, soutient-il, « des experts sur le suivi psychologiques des mineurs en situation de détresse, violés ou malmenés physiquement ou psychologiquement avec leur âge, et pour mieux les sécuriser, je pense que nous devons éviter la polémique» Et Me Senghor d’ajouter, « le mieux pour préserver l’ordre public, le huis-clos était mieux indiqué pour ce litige »
La défense composée de Mes Kaoussou Kaba Bodian et Ibrahima Sarr s’est opposée à la tenue de l’audience à huis-clos. Et pour motif, ils ont estimé irrespectueux l’argumentaire des avocats de la partie civile, basée selon eux sur le caractère mineur des filles abusées. A en croire aux avocats de la défense, ceci reste à prouver et ils en veulent pour preuve, le fait que les certificats de naissance des abusées, prouvant ou non leur minoritaire devraient être produits à l’audience du jour. Alors qu’en lieu et place, l’avocat de la partie civile a produit des certificats de non-inscription, prouvant qu’elles n’ont jamais été enregistrées sur des registres naissance.
Ceci étant, les parties en procès ce sont retrouvées au procès à huis- clos, durant lequel, le marabout ayant tenté de nier les faits qui lui sont reprochés, a finalement reconnu l’essentiel de ses déclarations à charge contenues dans le procès verbal, qu’il dit avoir accepté sous l’influence de la pression. Conséquence, il a été appliqué les dispositions de l’alinéa2 de l’article 320 du de procédure pénale qui prévoit le maximum de la peine. L’avocat a réclamé sur les intérêts civils, 10 millions de francs pour chaque fille. Et le parquet a requis 1O ans.
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