Craignant un embrasement d’envergure à la frontière méridionale, les forces de sécurité libanaises ont rapidement réagi après les tirs de roquettes contre Israël. L’enquête semble mener vers la piste islamiste intégriste.
L’armée libanaise a déployé d’importants renforts et fait circuler des patrouilles dans la région de Hasbaya, à l’extrême sud-est du Liban, où les soldats ont découvert les rampes de lancement des roquettes. D'autres projectiles d'un calibre de 107 millimètres, prêts à être tirés, ont été désamorcés.
Quelques heures plus tard, les services de renseignements ont arrêté deux suspects. L’un d’eux, le Libanais Hussein Ezzat Atoué, a très vite avoué faire partie d’un groupe fondamentaliste. Il a précisé avoir deux complices palestiniens, également membres d’un mouvement islamiste, qui sont activement recherchés. Quant à leur motivation, les services de sécurité privilégient un acte de solidarité avec Gaza où les raids de l'armée israélienne ont fait plus de 120 morts en cinq jours, et où le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu [a promis de poursuivre l'offensive jusqu'à la fin des tirs de roquettes contre Israël, ndlr].
Après le départ des roquettes, l’armée israélienne a riposté en tirant quelque vingt-cinq obus de gros calibre qui sont tombés dans des champs sans faire de victimes ni de dégâts. Une intense activité militaire a été signalée des deux côtés de la frontière. Mais la tension a été contenue, grâce notamment à la médiation des forces de l’Organisation des Nations unies déployées au Sud-Liban.
Source : Rfi.fr
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