Le cantonnement militaire avait été incendié, quatre soldats tués et d’autres faits prisonniers selon une source anonyme. L’Etat major ne confirme pas ce bilan de cette attaque incriminée au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) qui décline toute responsabilité de loin ou de près.
Selon le communiqué, « La dernière attaque (enregistrée ce 13 décembre) du poste militaire de Cabeum, au nord de Bounkiling (région de Sédhiou), menée par des individus non identifiés, ne peut donc être mise à l’actif ou au passif (c’est selon !) du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance) que nous incarnons ».
« Faut-il rappeler, à tout propos, que ce sont les populations casamançaises, sans distinction aucune, qui réclament toutes, depuis plusieurs années, la présence de l’armée nationale dans leurs localités respectives, aux fins précisément d’assurer leur sécurité ? » souligne le communiqué du MFDC.
Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance a tenu à rappeler que le MFDC qu’ils incarnent « n’est pas un groupement ad hoc de bandits, encore moins de terroristes, mais une organisation politique, fondée sur un objet exclusivement et éminemment politique ».
Plus loin le MFDC réitère son appartenance aux Etats généraux du Processus de Paix en Casamance. « Sous ce rapport, les Etats Généraux du Processus de Paix en Casamance, que nous avons appelés de nos vœux et qui se tiendront au CEDEPS de Ziguinchor du 17 au 18 décembre 2011, se veulent un exercice individuel et collectif d’introspection salubre, dans le tourment s’il y a lieu ».
Placés sous le signe de la « RUPTURE », ces Etats Généraux, à en croire le MFDC, se voudront aussi un espace propice pour « libérer » ou « se libérer ».
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