Suite à la prise de pouvoir de la junte militaire, le Mali avait été exclu de l'Agoa (Africa Growth and Opportunity Act), un régime de préférences commerciales accordé par les États-Unis aux pays africains. Mais le pays d'Afrique de l'Ouest bénéficie à nouveau, depuis le 1er janvier, des préférences commerciales accordées aux pays d'Afrique subsaharienne dans le cadre de l’Agoa. Cette loi américaine, adoptée en 2000, exempte de droits de douane plus de 70% des produits en provenance d’Afrique subsaharienne. Chaque année, Washington actualise la liste des pays éligibles à l'Agoa en fonction notamment de leur attachement à l'économie du marché, du respect de la légalité et de l'adoption de politiques de lutte contre la pauvreté.
"Nous nous félicitons des progrès réalisés par le Mali" a déclaré Mike Froman, à l'annonce de la réintégration du Mali dans le cadre Agoa. Pour le représentant des États-Unis pour le commerce, ce reclassement ne peut qu'être bénéfique au pays : "Nous croyons que le cadre Agoa a soutenu le développement économique, favorisé la stabilité et renforcé l'amélioration de l'environnement des affaires au profit des entreprises africaines et américaines [dans les pays éligibles]."
L'éligibilité du Mali à ce régime préférentiel ne devrait pas altérer significativement les relations commerciales entre les deux pays. En effet, selon les chiffres du département du Commerce américain, en 2012, les exportations "Agoa" du Mali n'ont représenté que 21 000 dollars, sur les 3,6 millions de dollars de biens exportés vers les États-Unis contre 58,4 millions d'importations américaines. Pour autant, le statut Agoa signale un retour en bonne grâce du pays, avec des conséquences non-négligeables.
Les dividendes du rétablissement de la démocratie au Mali se reflètent particulièrement dans le retour des bailleurs de fonds. À titre d'illustration, après avoir prêté 33,8 millions de dollars à l'État malien sur l'année 2013, le FMI lui a accordé en décembre un nouveau prêt de 46,2 millions de dollars afin de soutenir le programme de réforme en cours et de renforcer les réserves de change du pays.
Les bailleurs de fonds internationaux, notamment la Banque mondiale, le FMI, l'UE et la Banque africaine de développement (BAD) se sont engagés à mobiliser 4,4 milliards de dollars pour accompagner la reprise que commence à connaître le pays.
"Nous nous félicitons des progrès réalisés par le Mali" a déclaré Mike Froman, à l'annonce de la réintégration du Mali dans le cadre Agoa. Pour le représentant des États-Unis pour le commerce, ce reclassement ne peut qu'être bénéfique au pays : "Nous croyons que le cadre Agoa a soutenu le développement économique, favorisé la stabilité et renforcé l'amélioration de l'environnement des affaires au profit des entreprises africaines et américaines [dans les pays éligibles]."
L'éligibilité du Mali à ce régime préférentiel ne devrait pas altérer significativement les relations commerciales entre les deux pays. En effet, selon les chiffres du département du Commerce américain, en 2012, les exportations "Agoa" du Mali n'ont représenté que 21 000 dollars, sur les 3,6 millions de dollars de biens exportés vers les États-Unis contre 58,4 millions d'importations américaines. Pour autant, le statut Agoa signale un retour en bonne grâce du pays, avec des conséquences non-négligeables.
Les dividendes du rétablissement de la démocratie au Mali se reflètent particulièrement dans le retour des bailleurs de fonds. À titre d'illustration, après avoir prêté 33,8 millions de dollars à l'État malien sur l'année 2013, le FMI lui a accordé en décembre un nouveau prêt de 46,2 millions de dollars afin de soutenir le programme de réforme en cours et de renforcer les réserves de change du pays.
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