A la rencontre de Bamako, une question centrale domine les débats : l’élection présidentielle malienne aura-t-elle bien lieu au mois de juillet 2013 ? Au cours du huis-clos, le ministre malien de l’Administration territoriale a martelé que oui, en donnant des détails avec force. Mais nombreux sont les invités qui sont restés - un peu - sur leur faim.
Mohamed Bazoum, ministre des Affaires étrangères du Niger, par exemple : « Aujourd’hui, il y a eu une certaine substance dans l’information, relativement aux élections, qui nous a été donnée, pas plus, constate-t-il. Mais évidemment, entre les exposés que l’on peut faire et la situation réelle, il se peut qu’il y ait un décalage. »
L’objectif reste le même : organiser au moins la présidentielle au mois de juillet. Les partenaires étrangers et les acteurs locaux seront tous impliqués pour que le scrutin se tienne.
Que vont devenir les groupes armés ?
Outre le passage de la Mission internationale de soutien pour le Mali (Misma) sous mandat onusien pour plus d’efficacité et plus de moyens, ainsi que la nécessité d’engager rapidement le dialogue avec tous les fils du pays, la réunion du groupe de soutien de suivi sur la situation du Mali a également abordé la question des groupes tel que le MNLA.
Ce dernier est toujours présent sur le territoire malien, avec des armes. Au maximum dans un mois, tous seront désarmés, assure le gouvernement malien.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) participait à la rencontre de Bamako, son directeur pour la paix, de la démocratie et des droits de l'homme, revient sur les deux points majeurs abordés à Bamako :