C’est en toute responsabilité que je décide enfin, à la suite d’une très longue réflexion, de vous saisir afin de vous exprimer mon point de vue sur l’affaire Karim Wade. A mon avis, je pense qu’il est de mon devoir de vous exprimer mon point de vue sur la question, en tant que Présidente Nationale d’une grande association comme Jigéen-Jêf; surtout que cette organisation n’avait pas manqué de participer aux combats démocratiques que les sénégalais ont livré durant la période pré-électorale de 2012.
Je sais que vous ne doutez point de l’estime que j’ai pour vous et pour vos proches qui travaillent quotidiennement pour le bon devenir de notre chère nation. Je n’ai pas besoin non plus de revenir sur vos capacités et compétences incontestables qui ont fait de vous aujourd’hui, grâce à Dieu, le Président de tous les Sénégalais. Cependant je suis tenté de croire que le cas Karim Wade est parti pour être au centre d’une sérieuse adversité politique pouvant se suinter au fil des années et vous faire porter une très lourde responsabilité.
Dans l’affaire Karim WADE, j’ai eu beaucoup de peine à comprendre et à admettre la tournure des événements. S’il est vrai que l’affaire Karim WADE peut être considérée comme une simple affaire judiciaire parmi tant d’autres, il n’en demeure pas moins, par ailleurs une affaire tout à fait exceptionnelle, compte tenu de la personnalité et du rang de l’homme.
Il nous a été donné de constater que dans cette affaire, Monsieur Karim Wade a été accusé et arrêté sans que des preuves palpables de sa culpabilité ne soient réunies. Ce point de vue là, je le partage avec une bonne partie des sénégalais qui aussi, continuent de s’interroger et voudraient avoir l’occasion de vous parler pour vous dire courageusement que Karim Wade ne mérite pas ce sort. La majeure partie des Sénégalais vous demanderaient de faire preuve de responsabilité en demandant à la justice de brandir les preuves de la culpabilité de WADE ou de le libérer tout simplement. Ce geste ne ferait que vous grandir davantage. Je suis d’avis que ce dossier a été pour certains une occasion d’anéantir l’élan et les ambitions politiques de Karim ; ce que vous ne devrez point accepter, vous qui bénéficiez des largesses du Président Wade qui, dans une certaine mesure a fait de vous ce que vous êtes devenus aujourd’hui.
Ainsi, je vous demande Monsieur le Président, en tant que premier responsable de notre chère Patrie le Sénégal et surtout en votre qualité de Chef suprême de la Magistrature, que vous ordonniez à votre Ministre de la justice qui avait donné les instructions à son procureur pour l’arrestation de Karim WADE, d’apporter publiquement les preuves de sa culpabilité, compte tenu du fait que les sénégalais ont la conviction que Karim n’est, en réalité qu’un otage politique. Il est de votre devoir aujourd’hui d’en élucider ce peuple sénégalais qui admettrait difficilement que 700 milliards de nos francs aurait été soutirés par Karim Wade des caisses de ce pays pauvre comme le Sénégal. .
En ce qui me concerne, je reste convaincue que, connaissant très bien Karim WADE, il est incapable de commettre une telle forfaiture. Il n’est plus nécessaire de défendre qu’il aime son pays et qu’il est entièrement dévoué à la cause des Sénégalais. Sous le magistère de Me Wade, Karim Wade est parvenu à réaliser au plan infrastructurel ce qu’aucun ministre sénégalais des infrastructures n’a réussi depuis l’indépendance du pays.
Monsieur le Président, mon point de vue est que vous êtes entourés de responsables politiques qui, depuis plusieurs décennies ont fréquenté tous les régimes politiques ayant été élu au Sénégal. Ceux là, nous l’estimons, seraient en train de vous induire en erreur comme ils l’ont fait avec les régimes précédents.
Monsieur le Président, je vous demande de procéder à votre rétrospective de 1998 à 2000 que vous comparerez à celle de 2000 à 2012. Vous conviendrez avec moi qu’au vue de votre parcours politique, il résulterait que vous êtes le produit de votre prédécesseur Abdoulaye WADE à qui vous devez des reconnaissances. Nul ne doute que Wade vous considérait comme son fils au même titre que Karim ; et il vous a bâti politiquement. Il a même placé toute sa confiance et son amour en vous. N’est-ce pas c’est qui vous a nommés ministre au sein de son gouvernement et par la suite Premier Ministre avant de vous accepter comme Président de l’Assemblée Nationale du Sénégal.
Personnellement je reste convaincue que cet homme est celui qui vous a ouvert les portes de la réussite politique. Votre devoir serait d’en faire de même pour son fils Karim Wade ou tout simplement vous abstenir de l’humilier.
Je vous demande de vous ressaisir et de veiller à ce que le droit soit dit dans cette affaire.
Veuillez croire Monsieur le Président de la République, à l’expression de ma très fraternelle considération.
Mme Awa DIOP Gabon,
Présidente Nationale
Mouvement Jigéen Jêf
Je sais que vous ne doutez point de l’estime que j’ai pour vous et pour vos proches qui travaillent quotidiennement pour le bon devenir de notre chère nation. Je n’ai pas besoin non plus de revenir sur vos capacités et compétences incontestables qui ont fait de vous aujourd’hui, grâce à Dieu, le Président de tous les Sénégalais. Cependant je suis tenté de croire que le cas Karim Wade est parti pour être au centre d’une sérieuse adversité politique pouvant se suinter au fil des années et vous faire porter une très lourde responsabilité.
Dans l’affaire Karim WADE, j’ai eu beaucoup de peine à comprendre et à admettre la tournure des événements. S’il est vrai que l’affaire Karim WADE peut être considérée comme une simple affaire judiciaire parmi tant d’autres, il n’en demeure pas moins, par ailleurs une affaire tout à fait exceptionnelle, compte tenu de la personnalité et du rang de l’homme.
Il nous a été donné de constater que dans cette affaire, Monsieur Karim Wade a été accusé et arrêté sans que des preuves palpables de sa culpabilité ne soient réunies. Ce point de vue là, je le partage avec une bonne partie des sénégalais qui aussi, continuent de s’interroger et voudraient avoir l’occasion de vous parler pour vous dire courageusement que Karim Wade ne mérite pas ce sort. La majeure partie des Sénégalais vous demanderaient de faire preuve de responsabilité en demandant à la justice de brandir les preuves de la culpabilité de WADE ou de le libérer tout simplement. Ce geste ne ferait que vous grandir davantage. Je suis d’avis que ce dossier a été pour certains une occasion d’anéantir l’élan et les ambitions politiques de Karim ; ce que vous ne devrez point accepter, vous qui bénéficiez des largesses du Président Wade qui, dans une certaine mesure a fait de vous ce que vous êtes devenus aujourd’hui.
Ainsi, je vous demande Monsieur le Président, en tant que premier responsable de notre chère Patrie le Sénégal et surtout en votre qualité de Chef suprême de la Magistrature, que vous ordonniez à votre Ministre de la justice qui avait donné les instructions à son procureur pour l’arrestation de Karim WADE, d’apporter publiquement les preuves de sa culpabilité, compte tenu du fait que les sénégalais ont la conviction que Karim n’est, en réalité qu’un otage politique. Il est de votre devoir aujourd’hui d’en élucider ce peuple sénégalais qui admettrait difficilement que 700 milliards de nos francs aurait été soutirés par Karim Wade des caisses de ce pays pauvre comme le Sénégal. .
En ce qui me concerne, je reste convaincue que, connaissant très bien Karim WADE, il est incapable de commettre une telle forfaiture. Il n’est plus nécessaire de défendre qu’il aime son pays et qu’il est entièrement dévoué à la cause des Sénégalais. Sous le magistère de Me Wade, Karim Wade est parvenu à réaliser au plan infrastructurel ce qu’aucun ministre sénégalais des infrastructures n’a réussi depuis l’indépendance du pays.
Monsieur le Président, mon point de vue est que vous êtes entourés de responsables politiques qui, depuis plusieurs décennies ont fréquenté tous les régimes politiques ayant été élu au Sénégal. Ceux là, nous l’estimons, seraient en train de vous induire en erreur comme ils l’ont fait avec les régimes précédents.
Monsieur le Président, je vous demande de procéder à votre rétrospective de 1998 à 2000 que vous comparerez à celle de 2000 à 2012. Vous conviendrez avec moi qu’au vue de votre parcours politique, il résulterait que vous êtes le produit de votre prédécesseur Abdoulaye WADE à qui vous devez des reconnaissances. Nul ne doute que Wade vous considérait comme son fils au même titre que Karim ; et il vous a bâti politiquement. Il a même placé toute sa confiance et son amour en vous. N’est-ce pas c’est qui vous a nommés ministre au sein de son gouvernement et par la suite Premier Ministre avant de vous accepter comme Président de l’Assemblée Nationale du Sénégal.
Personnellement je reste convaincue que cet homme est celui qui vous a ouvert les portes de la réussite politique. Votre devoir serait d’en faire de même pour son fils Karim Wade ou tout simplement vous abstenir de l’humilier.
Je vous demande de vous ressaisir et de veiller à ce que le droit soit dit dans cette affaire.
Veuillez croire Monsieur le Président de la République, à l’expression de ma très fraternelle considération.
Mme Awa DIOP Gabon,
Présidente Nationale
Mouvement Jigéen Jêf
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