Le Mouvement Y en a marre ne supporte plus les harcèlements policiers dont il fait l’objet. En effet, après la saisie de son matériel il y a quelques jours à Rufisque, l’un des membres de ce mouvement, Thiat du groupe Keur Gui de Kaolack, a dénoncé les différents harcèlements dont subissent les responsables ou gérants des endroits où ils prévoient de faire leurs manifestations. «Depuis que y en a marre a vu le jour, on n’arrête pas de subir des harcèlements policiers. Ils l’ont fait au début quand on a voulu faire notre conférence à la place du souvenir, après à la librairie Athéna, la gérante de la librairie avait reçu les mêmes coups de fil que ceux qu’a reçu le gérant du Pen’Art, hier» a-t-il confié
«On veut comprendre si c’est la police qui appelle les gens pour les intimider ou bien si ce n’est pas la police qui est ce qui se cache derrière la police pour intimider les gens» s’est-il demandé.
Thiat a, toutefois, indiqué qu’ils vont ouvrir une enquête avec leurs avocats. «On est en train de recouper les évènements, chercher qui a appelé, avec quel numéro, aller à la Sonatel, prendre toute nos dispositions pour pouvoir élucider cette affaire. Parce que trop c’est trop» a-t-il estimé avant d’ajouter: «nous sommes des jeunes, nous appartenons à notre pays. Nous essayons de faire notre boulot comme nous le sentons, nous essayons de nous conformer aux lois et règlements, on a comme l’impression qu’aujourd’hui nous ne sommes plus dans un pays. Mais nous, on va élucider ce problème et ça va finir tout de suite. Nous seront les premiers à les subir et nous seront les derniers».
«On veut comprendre si c’est la police qui appelle les gens pour les intimider ou bien si ce n’est pas la police qui est ce qui se cache derrière la police pour intimider les gens» s’est-il demandé.
Thiat a, toutefois, indiqué qu’ils vont ouvrir une enquête avec leurs avocats. «On est en train de recouper les évènements, chercher qui a appelé, avec quel numéro, aller à la Sonatel, prendre toute nos dispositions pour pouvoir élucider cette affaire. Parce que trop c’est trop» a-t-il estimé avant d’ajouter: «nous sommes des jeunes, nous appartenons à notre pays. Nous essayons de faire notre boulot comme nous le sentons, nous essayons de nous conformer aux lois et règlements, on a comme l’impression qu’aujourd’hui nous ne sommes plus dans un pays. Mais nous, on va élucider ce problème et ça va finir tout de suite. Nous seront les premiers à les subir et nous seront les derniers».
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