C’est bien un ultimatum que le M23, le mouvement formé après les manifestations du 23 juin, vient de lancer à Abdoulaye Wade par la voix d’un de ses leaders, Alioune Tine, le premier d’une longue série d’orateurs montés sur scène vendredi soir. Alioune Tine a appelé le président sortant à renoncer à présenter sa candidature avant la fête musulmane de La Tabaski.
L’objectif du M23 était également de faire entendre pendant ce meeting la voix des Sénégalais. La foule a ainsi vu monter sur scène un représentant des familles de victimes du naufrage du Joola, puis un membre de l’intersyndicale de la Sonatel, le principal opérateur de téléphonie du pays. Sont également venus témoigner un handicapé puis un habitant de la banlieue inondée, entre autres.
La foule a suivi tous ces témoignages dans un calme relatif. « Wade dégage », disaient là de simples feuilles imprimées brandies par quelques leaders, tandis qu’entre les interventions sur scène, les participants reprenaient parfois le slogan « Le vieux, va-t-en ».
Bien que le discours reste déterminé, la mobilisation du M23 pour ce nouveau rendez-vous a été moins forte que celle d’il y a deux mois. La place de l’Obélisque, qui était noire de monde le 23 juillet, était à peine remplie vendredi.
Source: Rfi
L’objectif du M23 était également de faire entendre pendant ce meeting la voix des Sénégalais. La foule a ainsi vu monter sur scène un représentant des familles de victimes du naufrage du Joola, puis un membre de l’intersyndicale de la Sonatel, le principal opérateur de téléphonie du pays. Sont également venus témoigner un handicapé puis un habitant de la banlieue inondée, entre autres.
La foule a suivi tous ces témoignages dans un calme relatif. « Wade dégage », disaient là de simples feuilles imprimées brandies par quelques leaders, tandis qu’entre les interventions sur scène, les participants reprenaient parfois le slogan « Le vieux, va-t-en ».
Bien que le discours reste déterminé, la mobilisation du M23 pour ce nouveau rendez-vous a été moins forte que celle d’il y a deux mois. La place de l’Obélisque, qui était noire de monde le 23 juillet, était à peine remplie vendredi.
Source: Rfi