La visite du président nigérien Mahamadou Issoufou en France, en mai 2013 a donné une nouvelle impulsion au dossier de l'exploitation de l'uranium d'Imarouren par Areva. REUTERS/Gonzalo Fuentes
Le contrat décennal entre l'Etat du Niger et Areva arrive à terme à la fin de l'année. Selon le ministre des Mines, Omar Tchiana, le Niger demande à Areva d'investir notamment dans les infrastructures routières dans la région du Nord-Niger.
Des informations qui réjouissent le Rotab*, la coordination de la société civile nigérienne qui travaille sur la transparence dans les industries extractives comme l'explique à RFI Ali Idrissa, le coordinateur national du mouvement : «C’est une très bonne nouvelle pour nous, le Rotab, de savoir que le gouvernement nigérien a entendu notre discours qui a toujours consisté à dire qu’on a été volés et arnaqués dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles du sous-sol de notre pays.»
Développer les infrastructures
«Ces négociations doivent permettre de faire en sorte qu’il y ait des infrastructures nécessaires. Je vous prends l’exemple de la route Niamey- Gaoua-Agadez. Cette route n’existe plus ! Et c’est la principale route qu’Areva exploite pour évacuer le minerai sur le port de Cotonou.
à (re)lire : La mine d'uranium d'Imouraren sera en exploitation à l'été 2015 espère le président du Niger
Et dire que pendant quarante ans d’exploitation il n’y pas un centre de santé de référence dans la région d’Agadez ! Et aussi faire en sorte que sur les taxes et les revenus qu’on tire, le Niger puisse tirer une manne assez importante ! Aujourd’hui, il faut le souligner, le Niger tire moins de 5 % de son budget des ressources naturelles du sous-sol ! Le gouvernement nigérien a tout intérêt à écouter son peuple et aller de l’avant pour que ce contrat change. Le Niger doit être rétabli dans sa dignité !»
* Rotab : Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB)
Source : Rfi.fr
Des informations qui réjouissent le Rotab*, la coordination de la société civile nigérienne qui travaille sur la transparence dans les industries extractives comme l'explique à RFI Ali Idrissa, le coordinateur national du mouvement : «C’est une très bonne nouvelle pour nous, le Rotab, de savoir que le gouvernement nigérien a entendu notre discours qui a toujours consisté à dire qu’on a été volés et arnaqués dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles du sous-sol de notre pays.»
Développer les infrastructures
«Ces négociations doivent permettre de faire en sorte qu’il y ait des infrastructures nécessaires. Je vous prends l’exemple de la route Niamey- Gaoua-Agadez. Cette route n’existe plus ! Et c’est la principale route qu’Areva exploite pour évacuer le minerai sur le port de Cotonou.
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Et dire que pendant quarante ans d’exploitation il n’y pas un centre de santé de référence dans la région d’Agadez ! Et aussi faire en sorte que sur les taxes et les revenus qu’on tire, le Niger puisse tirer une manne assez importante ! Aujourd’hui, il faut le souligner, le Niger tire moins de 5 % de son budget des ressources naturelles du sous-sol ! Le gouvernement nigérien a tout intérêt à écouter son peuple et aller de l’avant pour que ce contrat change. Le Niger doit être rétabli dans sa dignité !»
* Rotab : Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB)
Source : Rfi.fr