1,5 milliard de dollars, c’est ce que pourrait rapporter au Nigeria d’ici deux ans l’amendement de la loi de 1993 sur le pétrole. Mais c’est loin des 62 milliards de dollars que réclamait le mois dernier le gouvernement nigérian aux compagnies pétrolières étrangères. Une exigence que la plupart des cinq majors avaient contestée.
Face au refus des groupes pétroliers, le gouvernement fédéral a donc dû renoncer à la rétroactivité dans son amendement du texte de 1993. D’autant plus que le manque à gagner sur une vingtaine d’années est le résultat soit de la négligence du gouvernement lui-même, soit de la mauvaise gestion de la NNPC, la compagnie nationale du pétrole. Alors que la loi prévoyait une négociation sur les parts de revenus au-delà de 20 dollars le baril, les multinationales n’auraient jamais été officiellement approchées, même lorsque le prix du baril dépassait 100 dollars.
Il aura donc fallu la volonté politique de Muhammadu Buhari pour sortir d’un système qui pénalise le Nigeria, la répartition des revenus étant évaluée sur la base d’un cours du baril trois fois moindre que son cours actuel. En fait, selon les analystes, la NNPC qui gère le secteur pétrolier croule sous les dettes que lui avancent les majors pour l’exploration des nouveaux gisements.
-
Haïti: le président du Kenya William Ruto promet le déploiement total de la mission de police d'ici janvier 2025
-
Guinée: le corps du colonel Célestin Bilivogui réapparait un an après sa disparition
-
Mali: une semaine après les attaques jihadistes à Bamako, les interpellations se poursuivent et inquiètent
-
Inondations: dans l’Extrême-Nord du Cameroun, la situation de sinistrés reste fragile
-
Attaque d'Israël au Liban: stupeur à l'ONU, les pays arabes craignent une «guerre régionale globale»