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Le PS à propos du communiqué du FMI : «C’est une mise en garde contre le gouvernement du Sénégal»



Dans son communiqué n° 11/120 du 7 avril 2011, la mission du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné dans notre pays du 24 mars au 6 avril 2011, a recommandé à l’Etat du Sénégal « d’adopter une politique d’endettement prudente, en particulier s’agissant de l’accès aux emprunts extérieurs non concessionnels pour financer les investissements dans l’infrastructure » afin de « préserver les gains de stabilité macroéconomique et limiter les risques de surendettement ».

Selon le parti socialiste, cette sortie du FMI est une mise en garde à l’équipe dirigeante du Sénégal. «Pour qui sait lire entre les lignes, ces propos sonnent comme une mise en garde, en termes diplomatiques, contre l’intention du Gouvernement de contracter un emprunt non concessionnel de 250 Milliards de Francs CFA pour, en partie, rembourser une précédente dette de 100 Milliards de Francs CFA», peut-on lire dans le communiqué qui a sanctionné la réunion du BP des socialistes. Selon eux, le financement des investissements n’est, en vérité, qu’un prétexte pour engager notre pays dans une «spirale ruineuse d’un endettement qui sert à rembourser d’autres emprunts». «Le régime d’Abdoulaye Wade fait, une fois de plus, usage de l’artifice du soul bouki, souli bouki pour financer des dettes arrivées à échéance par le recours à des emprunts non concessionnels à court et moyen termes, sans parler des endettements occultes», ont conclu Ousmane Tanor Dieng et ses camarades

A en croire le PS, lorsque la mission du FMI souligne « l’importance de maintenir la transparence budgétaire et d’améliorer la qualité des dépenses », il ne s’agit ni plus ni moins que de dénoncer la manière désinvolte et irresponsable dont Abdoulaye Wade engage des dépenses publiques, sans se soucier des pressions budgétaires et de la soutenabilité à moyen et long termes des engagements financiers de l’Etat. «C’est d’ailleurs cette gestion chaotique des finances publiques sans aucun respect des règles minimales de transparence, de légalité et d’efficience de la dépense publique qui est à l’origine de ces crises en chaîne illustrées par l’érosion du pouvoir d’achat, l’amplification des urgences sociales et la généralisation des drames humains», détaillent-ils.

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Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 14 Avril 2011 - 12:15


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