Le Parlement européen s’apprête à rejeter partiellement le budget de l’UE.
Ce n'est pas un « non » ferme et définitif, que vont voter les eurodéputés, mais les chefs d'Etats et de gouvernements qui ont sué sang et eau pour se mettre d'accord début février vont tout de même trouver ça un peu dur.
Ce que les membres du Parlement européen leur reprochent, c'est un budget qui fait la part belle aux politiques traditionnelles comme la Politique agricole commune ou les politiques régionales, au détriment des dépenses d'avenir, innovation, éducation, recherche.
Compte tenu de la conjoncture, les eurodéputés veulent bien fermer les yeux sur des crédits pour la première fois en baisse, mais en échange de quelques principes. Notamment la possibilité de rediscuter du budget à mi-parcours si l'étau de la crise venait à se desserrer et si de nouvelles priorités apparaissaient. Ils aimeraient aussi pouvoir réallouer de l'argent non dépensé d'une rubrique à une autre, par exemple prendre de l'argent prévu pour le développement rural, pour le dépenser dans l'éducation.
Enfin, et surtout, tous les ans l'Union européenne prélève sur le budget de l'année suivante pour boucler l'année en cours. Montant total de l'ardoise à la fin de la période 2007-2013 : 16 milliards d'euros, que les eurodéputés voudraient voir épongés par les Etats, lesquels ne sont pas du tout dans cet état d'esprit.
Source : Rfi.fr
Ce que les membres du Parlement européen leur reprochent, c'est un budget qui fait la part belle aux politiques traditionnelles comme la Politique agricole commune ou les politiques régionales, au détriment des dépenses d'avenir, innovation, éducation, recherche.
Compte tenu de la conjoncture, les eurodéputés veulent bien fermer les yeux sur des crédits pour la première fois en baisse, mais en échange de quelques principes. Notamment la possibilité de rediscuter du budget à mi-parcours si l'étau de la crise venait à se desserrer et si de nouvelles priorités apparaissaient. Ils aimeraient aussi pouvoir réallouer de l'argent non dépensé d'une rubrique à une autre, par exemple prendre de l'argent prévu pour le développement rural, pour le dépenser dans l'éducation.
Enfin, et surtout, tous les ans l'Union européenne prélève sur le budget de l'année suivante pour boucler l'année en cours. Montant total de l'ardoise à la fin de la période 2007-2013 : 16 milliards d'euros, que les eurodéputés voudraient voir épongés par les Etats, lesquels ne sont pas du tout dans cet état d'esprit.
Source : Rfi.fr