Le parquet de Paris a requis la mise en examen pour viols et le placement en détention provisoire du théologien musulman controversé Tariq Ramadan, a indiqué une source judiciaire.
L’islamologue suisse de 55 ans, visé par deux plaintes pour viol en France, était présenté vendredi après-midi à un juge d’instruction à Paris. Au terme de sa garde à vue entamée mercredi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour viol et viol sur personne vulnérable.
Avant son transfert dans la nuit au palais de justice de Paris, le célébre prédicateur musulman a été confronté jeudi après-midi, pendant plus de trois heures, à l’une des plaignantes. Cette femme, qui se présente sous le pseudonyme de «Christelle», l’accuse de viol dans un hôtel à Lyon en 2009.
Au terme de cette confrontation, Tariq Ramadan, qui nie les faits, a refusé de signer le procès-verbal, selon des sources proches du dossier. «Chacun est resté sur ses positions», a précisé l’une des sources.
A la suite du scandale Weinstein aux Etats-Unis, qui a entraîné dans de nombreux pays une libération de la parole de victimes d’abus sexuels, deux femmes avaient accusé le théologien de les avoir violées.
La première plaignante, Henda Ayari, accuse l’islamologue de l’avoir violée dans un hôtel parisien en 2012.
La défense du théologien a versé au dossier des pièces censées discréditer la parole de cette ancienne salafiste devenue militante féministe.
Parmi ces documents figurent des conversations sur Facebook au cours desquelles une femme qui se présente comme Henda Ayari fait en 2014 - soit deux ans après les faits présumés - des avances explicites au théologien, qui n’y donne pas suite.
La seconde plainte visant Tariq Ramadan a été déposée par «Christelle», fin octobre, quelques jours après la première.
Les deux femmes avaient été rapidement entendues par la police, à Rouen et à Paris.
L’essayiste française Caroline Fourest, qui combat médiatiquement cette figure musulmane depuis plusieurs années, a également été auditionnée et a indiqué avoir remis des documents aux enquêteurs. Les avocats de M. Ramadan ont riposté début novembre en déposant une plainte pour subornation de témoin visant nommément Caroline Fourest.
Petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne islamiste des Frères musulmans, Tariq Ramadan a été mis en congé d’un commun accord de l’université britannique d’Oxford où il était professeur d’études islamiques.
L’islamologue suisse de 55 ans, visé par deux plaintes pour viol en France, était présenté vendredi après-midi à un juge d’instruction à Paris. Au terme de sa garde à vue entamée mercredi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour viol et viol sur personne vulnérable.
Avant son transfert dans la nuit au palais de justice de Paris, le célébre prédicateur musulman a été confronté jeudi après-midi, pendant plus de trois heures, à l’une des plaignantes. Cette femme, qui se présente sous le pseudonyme de «Christelle», l’accuse de viol dans un hôtel à Lyon en 2009.
Au terme de cette confrontation, Tariq Ramadan, qui nie les faits, a refusé de signer le procès-verbal, selon des sources proches du dossier. «Chacun est resté sur ses positions», a précisé l’une des sources.
A la suite du scandale Weinstein aux Etats-Unis, qui a entraîné dans de nombreux pays une libération de la parole de victimes d’abus sexuels, deux femmes avaient accusé le théologien de les avoir violées.
La première plaignante, Henda Ayari, accuse l’islamologue de l’avoir violée dans un hôtel parisien en 2012.
La défense du théologien a versé au dossier des pièces censées discréditer la parole de cette ancienne salafiste devenue militante féministe.
Parmi ces documents figurent des conversations sur Facebook au cours desquelles une femme qui se présente comme Henda Ayari fait en 2014 - soit deux ans après les faits présumés - des avances explicites au théologien, qui n’y donne pas suite.
La seconde plainte visant Tariq Ramadan a été déposée par «Christelle», fin octobre, quelques jours après la première.
Les deux femmes avaient été rapidement entendues par la police, à Rouen et à Paris.
L’essayiste française Caroline Fourest, qui combat médiatiquement cette figure musulmane depuis plusieurs années, a également été auditionnée et a indiqué avoir remis des documents aux enquêteurs. Les avocats de M. Ramadan ont riposté début novembre en déposant une plainte pour subornation de témoin visant nommément Caroline Fourest.
Petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne islamiste des Frères musulmans, Tariq Ramadan a été mis en congé d’un commun accord de l’université britannique d’Oxford où il était professeur d’études islamiques.
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