
Le sociologue, Pr Malick Ndiaye se dit meurtri après avoir rencontré des enseignants à l’intérieur du Sénégal, qui habitent dans des cases sans toilettes. Ceci, dans le cadre de l’étude qu’il a mené sur les conditions de travail à Dakar et dans l’intérieur du Sénégal. Selon lui, le peuple est dans des circonstances qui dépassent largement dans la zone de Dakar et de Rufisque.
«Il y a une difficulté au Sénégal. Quand j’ai vu les conditions de séjour des enseignants à Salémata, je vous assure qu’il y a de quoi se poser des questions en plus les infrastructures minimales étaient absentes », a déploré le sociologue. Il a révélé que «des enseignants qui étaient formés à Dakar et qui avaient presque tous les diplômes qu’il faut, étaient dans des cases sans toilettes ».
Très remonté, il lance son cris de cœur: «Nous avons formé des étudiants en les promettant, après la réussite, l'effort, la sueur, l'endurance; un statut, de la reconnaissance. Il y a là une difficulté».
Poursuivant, il ajoute : «le travail comme projet fondateur de société forte, régulière, honnête, spirituellement forte, ce travail fonctionne toujours mais comme un problème inédit. Ceux qui ont fourni ces efforts n’ont pas accès au minimum. Tandis qu’à côté de ces cases où des enseignants sont logés malgré leurs diplômes, on voit des gens qui n’ont aucune espèce de qualification, qui se pavanent, qui parfois même d’après certaines informations, ont un accès des biens, de façon inversement proportionnelle aux efforts fournis».
«C’est atroce ce qu’on voit à l’intérieur du pays», fulmine le Pr Malick Ndiaye qui précise que : «le Sénégal ne s’arrête pas à Rufisque».
Il est convaincu que si vous êtes dans des 4X4 climatisés avec des vitres teintées, le Sénégal vous échappe. L'invité de l'émission "Objection" sur Sud FM de conclure : «il faut être avec le peuple et dans les conditions du peuple».
«Il y a une difficulté au Sénégal. Quand j’ai vu les conditions de séjour des enseignants à Salémata, je vous assure qu’il y a de quoi se poser des questions en plus les infrastructures minimales étaient absentes », a déploré le sociologue. Il a révélé que «des enseignants qui étaient formés à Dakar et qui avaient presque tous les diplômes qu’il faut, étaient dans des cases sans toilettes ».
Très remonté, il lance son cris de cœur: «Nous avons formé des étudiants en les promettant, après la réussite, l'effort, la sueur, l'endurance; un statut, de la reconnaissance. Il y a là une difficulté».
Poursuivant, il ajoute : «le travail comme projet fondateur de société forte, régulière, honnête, spirituellement forte, ce travail fonctionne toujours mais comme un problème inédit. Ceux qui ont fourni ces efforts n’ont pas accès au minimum. Tandis qu’à côté de ces cases où des enseignants sont logés malgré leurs diplômes, on voit des gens qui n’ont aucune espèce de qualification, qui se pavanent, qui parfois même d’après certaines informations, ont un accès des biens, de façon inversement proportionnelle aux efforts fournis».
«C’est atroce ce qu’on voit à l’intérieur du pays», fulmine le Pr Malick Ndiaye qui précise que : «le Sénégal ne s’arrête pas à Rufisque».
Il est convaincu que si vous êtes dans des 4X4 climatisés avec des vitres teintées, le Sénégal vous échappe. L'invité de l'émission "Objection" sur Sud FM de conclure : «il faut être avec le peuple et dans les conditions du peuple».
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