Le représentant du PAM en Afrique de l'Est, Peter Smerdon, a dénoncé le 5 janvier à Nairobi «les conditions et les exigences inacceptables des groupes armés» dans le sud de la Somalie.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) décide de suspendre ses opérations dans la plupart des localités du sud, en raison des pressions exercées sur l’organisation par les milices shebabs. Extorsions, menaces, pressions en tout genre, l’organisme des Nations unies doit donc temporairement arrêter de distribuer de la nourriture à environ un million de personnes, tout en continuant toutefois ses opérations à Mogadiscio, la capitale.
Six bureaux du Programme alimentaire mondial ont été fermés et les stocks de nourriture ainsi que l’équipement évacués dans d’autres endroits estimés plus sûrs. Si la distribution continue à Mogadiscio, la capitale, et le corridor d’Afgoye, les opérations pour le reste de la partie sud du pays ont été suspendues, ce qui affecte un million de personnes au total.
Ces mesures ne sont pas vraiment une surprise après un long bras de fer entre les Shebabs et plusieurs agences de l’ONU depuis quelques mois. « En novembre l’année dernière, les Shebabs ont imposé onze conditions aux agences humanitaires pour les autoriser à travailler dans le sud de la Somalie. Cela incluait de se séparer de toutes les employées femmes, dont la plupart travaillaient dans les hôpitaux ou les centres de santé, et de payer 20 000 dollars tous les six mois pour la sécurité », indique Peter Smerdon, le porte-parole du Programme alimentaire mondial.
Si la suspension est annoncée comme temporaire, aucune date n’est envisagée pour la reprise des activités d’autant que selon le Programme alimentaire mondial, les discussions qui étaient en cours se sont interrompues il y a plusieurs jours.
Six bureaux du Programme alimentaire mondial ont été fermés et les stocks de nourriture ainsi que l’équipement évacués dans d’autres endroits estimés plus sûrs. Si la distribution continue à Mogadiscio, la capitale, et le corridor d’Afgoye, les opérations pour le reste de la partie sud du pays ont été suspendues, ce qui affecte un million de personnes au total.
Ces mesures ne sont pas vraiment une surprise après un long bras de fer entre les Shebabs et plusieurs agences de l’ONU depuis quelques mois. « En novembre l’année dernière, les Shebabs ont imposé onze conditions aux agences humanitaires pour les autoriser à travailler dans le sud de la Somalie. Cela incluait de se séparer de toutes les employées femmes, dont la plupart travaillaient dans les hôpitaux ou les centres de santé, et de payer 20 000 dollars tous les six mois pour la sécurité », indique Peter Smerdon, le porte-parole du Programme alimentaire mondial.
Si la suspension est annoncée comme temporaire, aucune date n’est envisagée pour la reprise des activités d’autant que selon le Programme alimentaire mondial, les discussions qui étaient en cours se sont interrompues il y a plusieurs jours.