Le RSD/TDS amer à cause du "dilatoire" exercé par le Gouvernement sur le Comité de veille des élections



Le RSD / TDS a exprimé son amertume face «au dilatoire» qu’exerce le Gouvernement du Sénégal en ce qui concerne le traitement du Comité de Veille mis sur pied suite à l’Audit du fichier électoral.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le parti de l’ancien ministre d’Etat, Robert Sagna, rappelle que, c’est, pourtant, toute la classe politique, opposition comme partis au pouvoir, qui avait salué l’excellent travail ayant sanctionné cet audit en vue des prochaines élections de 2012.
«Le blocage par le Gouvernement de son (comité de veille) fonctionnement est d’autant plus flagrant – le Président Abdoulaye WADE ne daignant pas encore débloquer les fonds nécessaires à cet effet – que le Comité de Veille ne veille encore sur rien, au grand bonheur des responsables libéraux. Ceux-ci, qui ont fini de comprendre que le pays leur a tourné le dos, n’ont plus d’arguments que celui de la fraude à grande échelle, à travers tout le pays», ont fustigé les socio-démocrates.
Selon eux, les ressources humaines et financières sont plus que nécessaires pour son fonctionnement. «Certes le rapport d’audit a nécessité la mise en place d’organes de suivi et d’évaluation tel que ce Comité de Veille qui a démarré ses activités depuis le 03 janvier 2011et qui ont pour mission le parachèvement du processus électoral. Certes aussi, la désignation d’un président à la tête de ce Comité est-elle une bonne chose. Mais son assistance en ressources humaines, financières et matérielles est encore meilleure», ont-ils jugé.
C’est, d’ailleurs, dans ce sens que le RSD / TDS interpelle également les partenaires du Sénégal qui ont investi leur argent dans l’Audit du fichier électoral. «Ils ont une lourde responsabilité, autant que les tenants du pouvoir, sur ce qui adviendra au pays ; aujourd’hui, personne n’a intérêt à voir le chaos s’installer dans notre pays à cause du non respect des accords issus de l’audit du fichier», alertent Robert Sagna et ses camarades.

«Le silence des partenaires face à l’attitude du Gouvernement est d’autant plus sourd qu’il laisse planer le doute sur la sincérité de l’offre de médiation qu’ils avaient fait aux acteurs politiques pour les aider à aller à des élections libres et transparentes, prévient-il encore avant de se demander : Est-il facile de ne pas croire qu’ils n’ont rien à voir avec cette attitude du Gouvernement ?

Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 16 Juin 2011 13:04


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