En cette période de ramadan, Dakar semble recevoir plus de mendiants dans ses rues. Il est 08 heures au rond point « case bi » des Parcelles Assainies. Une marée humaine se dirige vers les bus et cars pour se rendre à temps dans les lieux de travail. Comme un rendez-vous prévu ce matin, des talibés avec leur traditionnel pot de tomate suivent le moindre déplacement des usagers qui leur remplissent les récipients avant de bénéficier de souhaits accompagnés par d’incessants « amine », bougies, biscuits,sucre,argent entre autres font l’objet des échanges.
Les arrêts des cars pris d’assaut par des femmes dont la plupart mères de jumeaux,des aveugles ou handicapés moteurs dans les embouteillages chantant les louanges du Prophète (psl), d’autres qui quémandent jusqu’à l’intérieur même des bus. Force est de constater que la mendicité gagne bien de l’ampleur en ce mois de ramadan.
Une mère de jumelles assise sur une pagne étalée à même le sol avance que « c’est avec ce qu’on me donne que je compte nourrir mes enfants faute de moyens ».Quant aux aumônes qui tombent en abondance en cette période de jeûne, la dame s’en félicite « sant yalla » (rendre grâce à Dieu), tout en préférant garder le silence sur la somme reçue par journée. Ce donateur lui explique « puisque la récompense du Seigneur est immense en ce mois béni,j’en profite en donnant le double de ce que je donnais avant ».Plus loin à Castor,à quelques pas d’une station service,sous une tente pour résister à la chaleur accablante,une femme avec sa fille à la torse nue confirme « le ramadan est un mois durant lequel on est à l’abri du besoin car en temps normal j’ai autour de 1500 à 3000 francs CFA mais maintenant je peux recevoir 5000 francs par jour voire même plus si je vends les bougies,sucre et autres ».
Ainsi ces mendiants dans les rues de Dakar qui inspirent pauvreté et pitié rentrent pourtant le soir avec un gain journalier supérieur à celui d’un travailleur. Cependant plus le mois tire à son terme, plus les habitudes changent. Ces quatre talibés laissent entendre qu’ils ont l’obligation de verser chaque jour 300 francs à leur marabout. Au début du mois expliquent-ils « nous recevions jusqu’à 500 francs,ce qui nous donnait 200 francs d’argent de poche mais depuis quelques jours c’est le retour à la case de départ car c’est quasi impossible de rentrer avec un surplus sur la somme à verser ».Une vieille dame qui a fait trente ans dans le milieu affirme que « les dons en abondance ne sont que des signes de l’entame du jeûne mais il n’y a pas de changement majeur avec la vie de tous les jours », avant d’ajouter « ceux qui font du porte à porte gagnent plus en ce mois mais avec mon âge et ma santé fragile ceci n’est plus à ma portée ».
Les arrêts des cars pris d’assaut par des femmes dont la plupart mères de jumeaux,des aveugles ou handicapés moteurs dans les embouteillages chantant les louanges du Prophète (psl), d’autres qui quémandent jusqu’à l’intérieur même des bus. Force est de constater que la mendicité gagne bien de l’ampleur en ce mois de ramadan.
Une mère de jumelles assise sur une pagne étalée à même le sol avance que « c’est avec ce qu’on me donne que je compte nourrir mes enfants faute de moyens ».Quant aux aumônes qui tombent en abondance en cette période de jeûne, la dame s’en félicite « sant yalla » (rendre grâce à Dieu), tout en préférant garder le silence sur la somme reçue par journée. Ce donateur lui explique « puisque la récompense du Seigneur est immense en ce mois béni,j’en profite en donnant le double de ce que je donnais avant ».Plus loin à Castor,à quelques pas d’une station service,sous une tente pour résister à la chaleur accablante,une femme avec sa fille à la torse nue confirme « le ramadan est un mois durant lequel on est à l’abri du besoin car en temps normal j’ai autour de 1500 à 3000 francs CFA mais maintenant je peux recevoir 5000 francs par jour voire même plus si je vends les bougies,sucre et autres ».
Ainsi ces mendiants dans les rues de Dakar qui inspirent pauvreté et pitié rentrent pourtant le soir avec un gain journalier supérieur à celui d’un travailleur. Cependant plus le mois tire à son terme, plus les habitudes changent. Ces quatre talibés laissent entendre qu’ils ont l’obligation de verser chaque jour 300 francs à leur marabout. Au début du mois expliquent-ils « nous recevions jusqu’à 500 francs,ce qui nous donnait 200 francs d’argent de poche mais depuis quelques jours c’est le retour à la case de départ car c’est quasi impossible de rentrer avec un surplus sur la somme à verser ».Une vieille dame qui a fait trente ans dans le milieu affirme que « les dons en abondance ne sont que des signes de l’entame du jeûne mais il n’y a pas de changement majeur avec la vie de tous les jours », avant d’ajouter « ceux qui font du porte à porte gagnent plus en ce mois mais avec mon âge et ma santé fragile ceci n’est plus à ma portée ».
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