La représentante résidente de la Banque mondiale au Sénégal, Véra Songwé s'est attiré les foudres des universitaires du Sénégal après sa sortie lors de la visite de M Badr e. Seydi Ababacar Ndiaye, le secrétaire général du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (Saes) a adressé une correspondance virulente à son supérieur hiérarchique, le président du groupe de la Banque Mondiale, le Dr Jim Yong Kim.
Revenant sur les propos de Madame Songwe, le Saes rappelle que cette dernière a reproché au gouvernement d'avoir cédé aux pressions des syndicats. Ce qui de son avis, conduit au fait que les enseignants-chercheurs Sénégalais sont cinq lois plus mieux payé que leurs homologues américains. Une information que le Saes réfute tout en bloc. « On connaissait la Banque mondiale plus rigoureuse », soutient le Sg du Saes.
Poursuivant sa lettre, le syndicaliste informe qu'au-delà de « l'outrage dont les propos procèdent et du sceau de l'ingérence dont ils sont empreints, c'est surtout, le caractère étrange au regard de la catégorie socioprofessionnelle de son auteur, de la nature de son institution d'appartenance et du contexte de son expression qui surprend ».
Il réplique toujours en traitant d'ingérence inacceptable dans les affaires intérieures du Sénégal, ces informations. Selon Seydi Ababacar Ndiaye, « en versant dans le jeu politicien », les fonctionnaires de la Banque Mondiale ont été légers. Il soutient aussi que le « discours malheureux » et « les attaques maladroites et malvenus » contrastent avec les propos de Mactar Diop, vice-président de la Banque mondiale Afrique lors des travaux du Groupe consultatif de Paris. Ainsi, le Saes estime que l'agent de la Banque Mondiale devrait rectifier ou retirer ses propos.