Le constitutionnaliste renseigne qu’en matière de révisions, nous avons des révisions consolidantes et celles déconsolidantes. Dans ces explications, l’actuel Président remporte la palme devant ses prédécesseurs. Sous Senghor, les révisions consolidantes l’ont emporté sur celles déconsolidantes, il en est de même sous Abdou Diouf avec un léger recul. C’est toute fois l’inversion des choses sous Wade, « qui a une tendance à recourir à la Constitution et pour des questions simples, comme un levier de pouvoir », là où Senghor comme les grecs pensait que « les pays qui légifèrent peu sont des pays heureux ».
Dans une comparaison imagée, le Professeur Fall qui était dans l'émission Grand Jury de la RFM, ce dimanche, explique que, « Senghor était un poète qui contemplait le droit, Abdou Diouf, un administrateur, esclave du droit et Wade, un avocat qui ruse avec les textes ».
Dans une comparaison imagée, le Professeur Fall qui était dans l'émission Grand Jury de la RFM, ce dimanche, explique que, « Senghor était un poète qui contemplait le droit, Abdou Diouf, un administrateur, esclave du droit et Wade, un avocat qui ruse avec les textes ».