Ouf de soulagement pour les justiciables. Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST), en grève depuis le 15 juin, décide de suspendre son mot d'ordre. L'annonce a été faite, ce mardi 1er septembre par le secrétaire général dudit Syndicat Aya Boun Malick Diop.
Le syndicat des travailleurs de la justice s'était accordé depuis jeudi dernier une trêve de 96 heures après avoir observé une grève continue qui a commencé le lundi 15 juillet 2020. "Le style acharné de la lutte dénote d'un engagement sans faille des travailleurs de la justice à ne pas céder les acquis syndicaux arrachés après des années de lutte à travers des négociations collectives et de surcroît par des décrets scellés dûment signés par la première institution de la République. Cette opiniâtreté était l'unique moyen à la disposition des travailleurs de la justice contre une régression, une remise en cause de leurs acquis", a rappelé le Sytjust ce mardi, en conférence de presse.
" En dépit de toutes les difficultés qui ont ponctué les différends entre les travailleurs de la justice et leur tutelle, il est vrai que le fil du dialogue est renoué entre le ministre de la Justice et le Sytjust. Cette reprise du dialogue a abouti à une décrispation provisoire de 96 heures qui arrive à son terme. Après une large concertation avec sa base, le Sytjust a décidé de commuter la grève à une suspension de son mot d'ordre de grève, le temps de permettre au ministre de la Justice de dérouler son engagement, je cite : à tout mettre en oeuvre pour accomplir toutes diligences à l'effet de faire payer au cours du mois de septembre 2020 un montant utile dans le cadre des primes dont la mise en oeuvre pérenne sera assurée par un texte étudié et proposé par un comité qui tiendra sa première réunion le jeudi 27 août 2020. Au Garde des Sceaux ministre de la Justice, de veiller au respect de son engagement et que le comité mis en place poursuive dans un délai responsable l'étude et la préparation des projets de texte concernant le statut des travailleurs de la justice", a déclaré le Secrétaire général du Sytjust face à la presse.
Le syndicat des travailleurs de la justice s'était accordé depuis jeudi dernier une trêve de 96 heures après avoir observé une grève continue qui a commencé le lundi 15 juillet 2020. "Le style acharné de la lutte dénote d'un engagement sans faille des travailleurs de la justice à ne pas céder les acquis syndicaux arrachés après des années de lutte à travers des négociations collectives et de surcroît par des décrets scellés dûment signés par la première institution de la République. Cette opiniâtreté était l'unique moyen à la disposition des travailleurs de la justice contre une régression, une remise en cause de leurs acquis", a rappelé le Sytjust ce mardi, en conférence de presse.
" En dépit de toutes les difficultés qui ont ponctué les différends entre les travailleurs de la justice et leur tutelle, il est vrai que le fil du dialogue est renoué entre le ministre de la Justice et le Sytjust. Cette reprise du dialogue a abouti à une décrispation provisoire de 96 heures qui arrive à son terme. Après une large concertation avec sa base, le Sytjust a décidé de commuter la grève à une suspension de son mot d'ordre de grève, le temps de permettre au ministre de la Justice de dérouler son engagement, je cite : à tout mettre en oeuvre pour accomplir toutes diligences à l'effet de faire payer au cours du mois de septembre 2020 un montant utile dans le cadre des primes dont la mise en oeuvre pérenne sera assurée par un texte étudié et proposé par un comité qui tiendra sa première réunion le jeudi 27 août 2020. Au Garde des Sceaux ministre de la Justice, de veiller au respect de son engagement et que le comité mis en place poursuive dans un délai responsable l'étude et la préparation des projets de texte concernant le statut des travailleurs de la justice", a déclaré le Secrétaire général du Sytjust face à la presse.
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