Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) a rejeté ce mardi 18 janvier 2011 à Lausanne l'appel déposé par l'arbitre ukrainien Oleg Oriekhov. La décision prise par l'Instance d'appel de l'UEFA le 18 mai 2010, une suspension à vie d'exercer toute activité relative au football, a été confirmée.
Invité à s'exprimer sur cette décision, le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino, a déclaré : "Nous nous réjouissons de cette confirmation du TAS, ainsi que du cadre juridique global mis en place pour cette affaire spécifique. La lutte contre la corruption est ardue, mais nous sommes résolus à la remporter. Si les institutions juridiques au service du sport travaillent dans le même esprit de zéro tolérance, ensemble, nous serons plus forts et plus aptes à aller de l'avant".
La décision de l'Instance d'appel de l'UEFA avait suivi celle de l'Instance de contrôle et de discipline de l'UEFA rendue le 18 mars 2010 suite aux investigations menées sur le match arbitré le 5 novembre 2009 par M. Oriekhov, entre le FC Basel 1893 et le PFC CSKA Sofia dans le Groupe E de l'UEFA Europa League. Bâle avait gagné 3-1.
L'Instance d'appel de l'UEFA avait considéré que M. Oriekhov avait violé les principes de bonne conduite et son devoir de révéler des approches illicites, prévus par les règlements UEFA, en omettant de révéler immédiatement à l'UEFA qu'il avait reçu des offres de la part de certains individus afin de participer à leur opération de matches truqués.
L'instance d'appel de l'UEFA a conclu qu'une suspension à vie d'exercer toute activité relative au football était une sanction appropriée pour Oleg Oriekhov, au vu de la gravité de la situation.
Le 17 juillet 2010, Oleg Oriekhov avait déposé un appel auprès du TAS pour demander l'annulation de la décision de l'UEFA et une audience s'était déroulée à Lausanne le 15 décembre 2010 au cours de laquelle les parties, leurs représentants légaux et leurs témoins avaient été entendus.
La Formation du TAS a confirmé la décision de l'UEFA et a conclu qu'il avait été établi, au-delà de tout doute raisonnable, qu'il y avait bel et bien eu des contacts répétés entre Oleg Oriekhov et les membres d'une organisation criminelle impliquée dans des matches truqués et dans des fraudes aux paris sportifs. La Formation du TAS a considéré qu'Oleg Oriekhov avait délibérément violé les principes de bonne conduite prévus par le Règlement Disciplinaire de l'UEFA, étant donné qu'il n'avait pas informé immédiatement l'UEFA de
l'existence de tels contacts.
Cet appel, déposé par un arbitre contre une constatation d'implication dans un match truqué et la sanction prise à son encontre, est la première affaire de ce type dans le football européen impliquant un officiel de match autre qu'un joueur ou un entraîneur. Elle revêt donc une importance particulière pour les parties contestataires.
En essence, il confirme que les régulateurs sportifs doivent appliquer une politique de tolérance zéro contre tous types de corruption et imposer des sanctions suffisantes, capables de dissuader les individus de commettre de tels délits. Il confirme également la nécessité pour les individus responsables à ce niveau de jeu - joueurs, managers, entraîneurs, officiels - d'adopter un comportement irréprochable. Enfin, au vu des éléments mentionnés ci-dessus, il sert de référence pour la gravité des sanctions applicables dans de telles affaires.
Source: UEFA.com
Invité à s'exprimer sur cette décision, le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino, a déclaré : "Nous nous réjouissons de cette confirmation du TAS, ainsi que du cadre juridique global mis en place pour cette affaire spécifique. La lutte contre la corruption est ardue, mais nous sommes résolus à la remporter. Si les institutions juridiques au service du sport travaillent dans le même esprit de zéro tolérance, ensemble, nous serons plus forts et plus aptes à aller de l'avant".
La décision de l'Instance d'appel de l'UEFA avait suivi celle de l'Instance de contrôle et de discipline de l'UEFA rendue le 18 mars 2010 suite aux investigations menées sur le match arbitré le 5 novembre 2009 par M. Oriekhov, entre le FC Basel 1893 et le PFC CSKA Sofia dans le Groupe E de l'UEFA Europa League. Bâle avait gagné 3-1.
L'Instance d'appel de l'UEFA avait considéré que M. Oriekhov avait violé les principes de bonne conduite et son devoir de révéler des approches illicites, prévus par les règlements UEFA, en omettant de révéler immédiatement à l'UEFA qu'il avait reçu des offres de la part de certains individus afin de participer à leur opération de matches truqués.
L'instance d'appel de l'UEFA a conclu qu'une suspension à vie d'exercer toute activité relative au football était une sanction appropriée pour Oleg Oriekhov, au vu de la gravité de la situation.
Le 17 juillet 2010, Oleg Oriekhov avait déposé un appel auprès du TAS pour demander l'annulation de la décision de l'UEFA et une audience s'était déroulée à Lausanne le 15 décembre 2010 au cours de laquelle les parties, leurs représentants légaux et leurs témoins avaient été entendus.
La Formation du TAS a confirmé la décision de l'UEFA et a conclu qu'il avait été établi, au-delà de tout doute raisonnable, qu'il y avait bel et bien eu des contacts répétés entre Oleg Oriekhov et les membres d'une organisation criminelle impliquée dans des matches truqués et dans des fraudes aux paris sportifs. La Formation du TAS a considéré qu'Oleg Oriekhov avait délibérément violé les principes de bonne conduite prévus par le Règlement Disciplinaire de l'UEFA, étant donné qu'il n'avait pas informé immédiatement l'UEFA de
l'existence de tels contacts.
Cet appel, déposé par un arbitre contre une constatation d'implication dans un match truqué et la sanction prise à son encontre, est la première affaire de ce type dans le football européen impliquant un officiel de match autre qu'un joueur ou un entraîneur. Elle revêt donc une importance particulière pour les parties contestataires.
En essence, il confirme que les régulateurs sportifs doivent appliquer une politique de tolérance zéro contre tous types de corruption et imposer des sanctions suffisantes, capables de dissuader les individus de commettre de tels délits. Il confirme également la nécessité pour les individus responsables à ce niveau de jeu - joueurs, managers, entraîneurs, officiels - d'adopter un comportement irréprochable. Enfin, au vu des éléments mentionnés ci-dessus, il sert de référence pour la gravité des sanctions applicables dans de telles affaires.
Source: UEFA.com