Cinq lignes sur vingt-trois pages ont suffi pour provoquer l'ire des autorités tchadiennes. Dans le point vingt-deux de ce rapport préliminaire, les auteurs expliquent qu'il existe de nombreuses preuves démontrant un soutien financier et militaire du gouvernement tchadien à la Seleka.
Ils ajoutent que des officiers tchadiens ont été vus à Bangui après le coup d'Etat dans les rangs de la rébellion. Après la chute de Michel Djotodia, toujours selon ce rapport, ces mêmes officiers ont réintégré l'armée régulière et ont rejoint le contingent tchadien de la Misca. La force africaine a pourtant pour mission de désarmer, par la force si nécessaire, les membres de la Seleka comme les anti-balakas.
Dans son communiqué, le gouvernement tchadien n'hésite pas à parler de « campagne gratuite de diabolisation contre le pays ». Il s'interroge également sur les intentions réelles des responsables onusiens qui, « à chaque occasion, n'hésitent pas à accuser le Tchad ».
« Le gouvernement tient à rappeler une dernière fois qu'il n'a pas soutenu, ne soutient pas et ne soutiendra jamais un mouvement armé ayant l'intention de déstabiliser la RCA ou tout autre pays africain », dit encore ce communiqué officiel.
Source : Rfi.fr