La journée de demain sera entièrement consacrée à la cérémonie d’ouverture du DNIS. L’événement commencera à 10h heure locale par l’arrivée du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Peu après devrait s’effectuer l’inauguration de la statue de la Paix, du Pardon et de la Réconciliation, déjà installée sur l’esplanade du palais et actuellement recouverte d’une bâche bleue.
Ensuite vont se succéder des discours d’officiels. Selon le président du comité technique du comité d’organisation du dialogue, Njelgotar Armand, des interventions du maire de Ndjamena, Ali Haroun, et du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ne sont pas exclues. Enfin, c’est le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, qui devrait conclure cette première partie par son discours. Tout cela en présence de représentants d’instances régionales, dont la Cemac, la Banque africaine de développement et la Banque des États d’Afrique centrale. L’après-midi sera principalement dédié à des spectacles, pour présenter la diversité culturelle du Tchad.
Les organisateurs utiliseront ensuite la journée de dimanche pour préparer la grande salle du palais au début effectif du dialogue le lundi. Un règlement intérieur sera adopté, nécessaire pour la mise en place d’un présidium.
Entre 21 et 30 jours de dialogue
La durée du dialogue est fixée à 21 jours, 30 jours maximum d’après les organisateurs, pendant lesquels les autorités tchadiennes pour s’entretenir ouvertement avec les groupes politico-militaires. Plusieurs chefs de ces groupes sont arrivés à Ndjamena ces derniers jours. Ils sont des dizaines de leaders, tous signataires de l’accord de paix conclu en début de semaine dernière à Doha au Qatar. Parmi eux, on peut surtout noter la présence de Mahamat Nouri, chef de l’UFDD, et de Timan Erdimi de l’UFR. Les deux figures de la rébellion tchadienne sont rentrées à Ndjamena jeudi après plus de 15 ans d’exil. Ils ont été accueillis à l’aéroport par une foule de proches et de sympathisants. Tous deux appellent à un vrai dialogue qui instaurera définitivement la paix dans le pays.
Ensuite vont se succéder des discours d’officiels. Selon le président du comité technique du comité d’organisation du dialogue, Njelgotar Armand, des interventions du maire de Ndjamena, Ali Haroun, et du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ne sont pas exclues. Enfin, c’est le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, qui devrait conclure cette première partie par son discours. Tout cela en présence de représentants d’instances régionales, dont la Cemac, la Banque africaine de développement et la Banque des États d’Afrique centrale. L’après-midi sera principalement dédié à des spectacles, pour présenter la diversité culturelle du Tchad.
Les organisateurs utiliseront ensuite la journée de dimanche pour préparer la grande salle du palais au début effectif du dialogue le lundi. Un règlement intérieur sera adopté, nécessaire pour la mise en place d’un présidium.
Entre 21 et 30 jours de dialogue
La durée du dialogue est fixée à 21 jours, 30 jours maximum d’après les organisateurs, pendant lesquels les autorités tchadiennes pour s’entretenir ouvertement avec les groupes politico-militaires. Plusieurs chefs de ces groupes sont arrivés à Ndjamena ces derniers jours. Ils sont des dizaines de leaders, tous signataires de l’accord de paix conclu en début de semaine dernière à Doha au Qatar. Parmi eux, on peut surtout noter la présence de Mahamat Nouri, chef de l’UFDD, et de Timan Erdimi de l’UFR. Les deux figures de la rébellion tchadienne sont rentrées à Ndjamena jeudi après plus de 15 ans d’exil. Ils ont été accueillis à l’aéroport par une foule de proches et de sympathisants. Tous deux appellent à un vrai dialogue qui instaurera définitivement la paix dans le pays.
Malgré tout, tout le monde ne se félicite pas de la tenue de ce dialogue national. Une vingtaine de mouvements rebelles n’ont pas signé l’accord de Doha, notamment le Fact, qui a lancé une offensive ayant conduit à la mort de l’ancien président Idriss Déby Itno en 2021.
Des organisations de la société civile et des partis d’opposition dénoncent également la configuration du dialogue. La plateforme Wakit Tama le décrit comme non inclusif, avec un nombre de participants principalement acquis à la junte au pouvoir. Wakit Tama avait d'ailleurs appelé à manifester aujourd’hui. Une mobilisation interdite par les autorités et qui s’est limitée à quelques actions sporadiques et des pneus brûlés dans la capitale.
Des organisations de la société civile et des partis d’opposition dénoncent également la configuration du dialogue. La plateforme Wakit Tama le décrit comme non inclusif, avec un nombre de participants principalement acquis à la junte au pouvoir. Wakit Tama avait d'ailleurs appelé à manifester aujourd’hui. Une mobilisation interdite par les autorités et qui s’est limitée à quelques actions sporadiques et des pneus brûlés dans la capitale.