Jestina Mukoko, qui dirige un groupe de défense des droits de l'homme, a été inculpée cette semaine en compagnie de huit autres militants. Elle est accusée d'avoir recruté ou tenté de recruter des partisans en vue de renverser le gouvernement.
Mercredi, la Haute cour a ordonné la libération de Mukoko et de ses co-accusés, ainsi que celle de 23 militants, dont la détention par la police a été jugée illégale.
Les accusations portées contre Mukoko sont passibles de la peine de mort au Zimbabwe.
Un porte-parole de la police, Wayne Bvudzijena, a indiqué au quotidien Herald, proche du pouvoir, que les autorités avaient fait appel de la décision auprès de la Cour suprême, suspendant de fait le jugement de la Haute cour.
"Nous avons été informés par les services du procureur général qu'un appel avait été formulé contre la décision rendue mercredi par la Haute cour", a déclaré Bvudzijena.
"On nous a également informés que l'appel avait un effet suspensif sur la décision de la Haute cour. Nous détenons toujours les accusés."
Les avocats des militants ont accusé la police d'user de manoeuvres dilatoires afin de les maintenir en détention. On ignore quand l'appel sera examiné par la Cour suprême.
Cette affaire fait un peu plus planer le doute sur la mise en oeuvre de l'accord de partage du pouvoir prévu entre le président Robert Mugabe et l'opposition.
Cet accord conclu le 15 septembre est toujours dans l'impasse en raison de désaccords sur l'attribution des principaux ministères.
Le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, a annoncé qu'il demanderait à son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), de suspendre ses négociations avec la Zanu-PF de Mugabe si les militants interpellés n'étaient pas présentés devant la justice d'ici jeudi.
Mercredi, la Haute cour a ordonné la libération de Mukoko et de ses co-accusés, ainsi que celle de 23 militants, dont la détention par la police a été jugée illégale.
Les accusations portées contre Mukoko sont passibles de la peine de mort au Zimbabwe.
Un porte-parole de la police, Wayne Bvudzijena, a indiqué au quotidien Herald, proche du pouvoir, que les autorités avaient fait appel de la décision auprès de la Cour suprême, suspendant de fait le jugement de la Haute cour.
"Nous avons été informés par les services du procureur général qu'un appel avait été formulé contre la décision rendue mercredi par la Haute cour", a déclaré Bvudzijena.
"On nous a également informés que l'appel avait un effet suspensif sur la décision de la Haute cour. Nous détenons toujours les accusés."
Les avocats des militants ont accusé la police d'user de manoeuvres dilatoires afin de les maintenir en détention. On ignore quand l'appel sera examiné par la Cour suprême.
Cette affaire fait un peu plus planer le doute sur la mise en oeuvre de l'accord de partage du pouvoir prévu entre le président Robert Mugabe et l'opposition.
Cet accord conclu le 15 septembre est toujours dans l'impasse en raison de désaccords sur l'attribution des principaux ministères.
Le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, a annoncé qu'il demanderait à son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), de suspendre ses négociations avec la Zanu-PF de Mugabe si les militants interpellés n'étaient pas présentés devant la justice d'ici jeudi.
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