Quand on crée les conditions du chaos, il faut s’attendre au chaos. Hier, Ibrahima Boubacar Keita était l’auteur d’un coup d’état constitutionnel au Mali (fraude électorale massive avec la complicité d’une cour constitutionnelle dissoute, puis recomposée). Aujourd’hui, Il est victime d’un coup d’état militaire. Arrêté comme un vulgaire malfrat (bandit de grand chemin), le destin d’IBK, au moment où ces lignes sont écrites, est entre les mains de mutins. Quel que soit l’issue du coup de force en cours, le sort politique d’IBK est scellé.
Même s’il parvenait à retrouver ses fonctions de président, ce pitre chef d’état sortira de l’histoire par la petite porte et n’aura plus aucune légitimité pour diriger le Mali (il ne sera plus qu’un président fantôme dont la fin de mandat sera chaotique). Le 25 juillet, nous disions de manière claire et nette que le chaos institutionnel malien était prévisible. Il n’ y a aucune surprise: le scénario malien était écrit. Avec les coups d’état constitutionnels qui se profilent en Côte d’Ivoire, en Guinée, et le projet de coup d’état constitutionnel au Sénégal qui ont pour dénominateur commun, la volonté de 3 énergumènes d’obtenir un 3 éme mandat, il faut s’attendre, soit à des soulèvements populaires pour balayer ces régimes, soit à des coups de force (il ne faut pas se voiler la face). Ici comme ailleurs, les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Les cris d’orfraie teintés d’hypocrisie de la CEDEAO qui appelle au maintien de l’ordre constitutionnel tout en couvrant les coups d’état constitutionnels en Afrique de l’Ouest relèvent d’une tragique farce. La CEDEAO qui doit balayer devant sa porte est totalement disqualifiée et n’a aucune crédibilité. Les coups d’états constitutionnels (modification des constitutions pour se maintenir illégalement au pouvoir ou fraude électorale) sont à placer au même niveau que les coups d’état militaires. Un coup d’état est un coup d’état : quelle qu’en soit la forme (constitutionnel ou militaire).
Les responsables du chaos institutionnel actuel en Afrique de l’Ouest sont formellement identifiés : il s’agit d’IBK, d’Alassane Ouattara, de Macky Sall et du grabataire Alpha Condé. La bande des 4 assoiffés de pouvoir et dont le comportement fait penser à de grands enfants joue avec le feu... Pour Macky Sall, le signal est sans appel : la folie d’un 3éme mandat conduira inéluctablement à sa perte.
Par Seybani Sougou
Même s’il parvenait à retrouver ses fonctions de président, ce pitre chef d’état sortira de l’histoire par la petite porte et n’aura plus aucune légitimité pour diriger le Mali (il ne sera plus qu’un président fantôme dont la fin de mandat sera chaotique). Le 25 juillet, nous disions de manière claire et nette que le chaos institutionnel malien était prévisible. Il n’ y a aucune surprise: le scénario malien était écrit. Avec les coups d’état constitutionnels qui se profilent en Côte d’Ivoire, en Guinée, et le projet de coup d’état constitutionnel au Sénégal qui ont pour dénominateur commun, la volonté de 3 énergumènes d’obtenir un 3 éme mandat, il faut s’attendre, soit à des soulèvements populaires pour balayer ces régimes, soit à des coups de force (il ne faut pas se voiler la face). Ici comme ailleurs, les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Les cris d’orfraie teintés d’hypocrisie de la CEDEAO qui appelle au maintien de l’ordre constitutionnel tout en couvrant les coups d’état constitutionnels en Afrique de l’Ouest relèvent d’une tragique farce. La CEDEAO qui doit balayer devant sa porte est totalement disqualifiée et n’a aucune crédibilité. Les coups d’états constitutionnels (modification des constitutions pour se maintenir illégalement au pouvoir ou fraude électorale) sont à placer au même niveau que les coups d’état militaires. Un coup d’état est un coup d’état : quelle qu’en soit la forme (constitutionnel ou militaire).
Les responsables du chaos institutionnel actuel en Afrique de l’Ouest sont formellement identifiés : il s’agit d’IBK, d’Alassane Ouattara, de Macky Sall et du grabataire Alpha Condé. La bande des 4 assoiffés de pouvoir et dont le comportement fait penser à de grands enfants joue avec le feu... Pour Macky Sall, le signal est sans appel : la folie d’un 3éme mandat conduira inéluctablement à sa perte.
Par Seybani Sougou