Les relations commerciales entre l'Iran et l'Afrique sont faibles. Les sanctions qui pèsent contre l'Iran ne sont toujours pas levées en dépit de la signature l'an passé d'un accord sur son programme nucléaire. L'enjeu pour la diplomatie iranienne se situe donc plus à un niveau politique. « Engrenger des soutiens lui permettrait notamment d'avoir plus de poids pour obtenir une levée des sanctions », explique un analyste.
Face à l'offensive israélienne et surtout saoudienne, « l'Iran veut à tout prix éviter d'être marginalisé sur un continent courtisé de toute part » poursuit cet analyste. « L'Iran ne veut pas que l'Arabie saoudite prenne trop de place », renchérit un autre spécialiste. Il faut dire que la crise diplomatique de janvier, suite à l'exécution en Arabie saoudite d'un chef religieux chiite, a fait mal à l'Iran : plusieurs pays africains ont rompu leurs relations avec Téhéran, notamment le Soudan qui est tombé dans l'escarcelle saoudienne.
L'Afrique (musulmane en particulier) est donc au coeur d'une bataille d'influence entre les deux grandes puissances du Moyen-Orient sur fond de rivalité sunnite - chiite. L'escale au Nigeria pourra ainsi permettre à Mohammad Javad Zarif de pousser pour la libération du chef religieux chiite nigérian, Ibrahim Zakzaky, détenu depuis décembre dernier.
Source: Rfi.fr
Face à l'offensive israélienne et surtout saoudienne, « l'Iran veut à tout prix éviter d'être marginalisé sur un continent courtisé de toute part » poursuit cet analyste. « L'Iran ne veut pas que l'Arabie saoudite prenne trop de place », renchérit un autre spécialiste. Il faut dire que la crise diplomatique de janvier, suite à l'exécution en Arabie saoudite d'un chef religieux chiite, a fait mal à l'Iran : plusieurs pays africains ont rompu leurs relations avec Téhéran, notamment le Soudan qui est tombé dans l'escarcelle saoudienne.
L'Afrique (musulmane en particulier) est donc au coeur d'une bataille d'influence entre les deux grandes puissances du Moyen-Orient sur fond de rivalité sunnite - chiite. L'escale au Nigeria pourra ainsi permettre à Mohammad Javad Zarif de pousser pour la libération du chef religieux chiite nigérian, Ibrahim Zakzaky, détenu depuis décembre dernier.
Source: Rfi.fr