Faut-il avoir peur de prendre l'avion? A quelle compagnie peut-on se fier? (Photo: Reuters)
L'avion reste le moyen de transport le plus sûr. Selon une étude de la Direction générale de l'aviation civile portant sur les compagnies françaises, le risque d'accident mortel est 25 moins élevé qu'en voiture et 8 fois moins qu'en train. Et si les accidents ont augmenté de 6% l'an dernier dans le monde, le nombre de victimes a baissé de 10%, à 876 morts, soit le chiffre le plus bas depuis 2004, selon le Bureau d'archives des accidents aéronautiques.
Des listes noires trop politiques
De fait, le taux d'accident mortel s'établit à 0,5 par million de vols. Mais après quarante ans de chute continue, ce chiffre a tendance à légèrement remonter depuis 2004. Et la violente crise qui frappe le transport aérien risque de ne pas améliorer les choses. "En cas de difficultés financières, les compagnies ont tendance à économiser sur la maintenance, la formation et le repos des équipages", diagnostique François Nénin, fondateur du site d'évaluation Securvol. De grandes compagnies américaines ont été contraintes, l'an dernier, de clouer au sol des dizaines d'avions pour lesquels elles avaient omis de procéder à certains contrôles de sécurité.
Le consommateur peut-il repérer les brebis galeuses? "Les passagers ont très peu de moyens d'évaluer le niveau de sécurité des compagnies. C'est une tâche très difficile qui dépend de nombreux paramètres, comme la formation des pilotes, l'âge des avions ou la santé financière", répond Jean-Pierre Otelli, pilote et auteur de plusieurs livres sur la sécurité aérienne*.
Il existe pourtant une liste noire des compagnies interdites de vol établie depuis mars 2006 par l'Union européenne. Mais elle ne recense que des compagnies exotiques que la plupart des Français ne prendront jamais. "Les listes noires sont perfectibles car elles sont établies en fonction de critères politiques ou commerciaux. On ne va pas malmener une compagnie d'un pays ami ou qui va nous acheter des Airbus", déplore Jean-Pierre Otelli.
A la suite du crash de Charm el-Cheikh, le gouvernement français a publié début 2006 un décret qui oblige les voyagistes à indiquer aux clients d'un voyage tout compris le nom de la compagnie qui les emmènera sur place. Mais la mesure ne sert pas à grand-chose. Les tour-opérateurs peuvent en effet changer de transporteur jusqu'au dernier moment. Et le passager qui déciderait alors d'annuler son voyage ne peut plus se faire rembourser.
Il existe toutefois quelques conseils simples. Mieux vaut privilégier les grandes compagnies, plus pointues sur la maintenance. Pour les vols charters, les compagnies européennes sont réputées plus sûres que celles basées dans le pays de destination. Enfin, en cas de voyage lointain avec correspondance, examiner la compagnie locale qui vous emmènera jusqu'à votre destination finale.
Source: Lejdd.fr
Des listes noires trop politiques
De fait, le taux d'accident mortel s'établit à 0,5 par million de vols. Mais après quarante ans de chute continue, ce chiffre a tendance à légèrement remonter depuis 2004. Et la violente crise qui frappe le transport aérien risque de ne pas améliorer les choses. "En cas de difficultés financières, les compagnies ont tendance à économiser sur la maintenance, la formation et le repos des équipages", diagnostique François Nénin, fondateur du site d'évaluation Securvol. De grandes compagnies américaines ont été contraintes, l'an dernier, de clouer au sol des dizaines d'avions pour lesquels elles avaient omis de procéder à certains contrôles de sécurité.
Le consommateur peut-il repérer les brebis galeuses? "Les passagers ont très peu de moyens d'évaluer le niveau de sécurité des compagnies. C'est une tâche très difficile qui dépend de nombreux paramètres, comme la formation des pilotes, l'âge des avions ou la santé financière", répond Jean-Pierre Otelli, pilote et auteur de plusieurs livres sur la sécurité aérienne*.
Il existe pourtant une liste noire des compagnies interdites de vol établie depuis mars 2006 par l'Union européenne. Mais elle ne recense que des compagnies exotiques que la plupart des Français ne prendront jamais. "Les listes noires sont perfectibles car elles sont établies en fonction de critères politiques ou commerciaux. On ne va pas malmener une compagnie d'un pays ami ou qui va nous acheter des Airbus", déplore Jean-Pierre Otelli.
A la suite du crash de Charm el-Cheikh, le gouvernement français a publié début 2006 un décret qui oblige les voyagistes à indiquer aux clients d'un voyage tout compris le nom de la compagnie qui les emmènera sur place. Mais la mesure ne sert pas à grand-chose. Les tour-opérateurs peuvent en effet changer de transporteur jusqu'au dernier moment. Et le passager qui déciderait alors d'annuler son voyage ne peut plus se faire rembourser.
Il existe toutefois quelques conseils simples. Mieux vaut privilégier les grandes compagnies, plus pointues sur la maintenance. Pour les vols charters, les compagnies européennes sont réputées plus sûres que celles basées dans le pays de destination. Enfin, en cas de voyage lointain avec correspondance, examiner la compagnie locale qui vous emmènera jusqu'à votre destination finale.
Source: Lejdd.fr
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